Quelques jours après la diffusion de son sketch, faussement polémique, dans l'émission Vivement dimanche sur France 2, où elle se moquait de Christiane Taubira, la sympathique Anne Roumanoff a décidé d'éteindre l'incendie déclenché par une poignée de Twittos et des médias réactifs pour relayer le buzz.
Accusée de racisme pour avoir utilisé un accent africain et/ou antillais, afin de se moquer de la ministre de la Justice Christiane Taubira dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, l'humoriste s'est attiré les foudres de quelques téléspectateurs qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Très fâchée d'être traitée de raciste, d'autant plus qu'elle parle sur scène avec cet accent depuis des années sans que personne ne s'en soit jamais ému, Anne Roumanoff a répliqué sur Facebook. "Je suis désolée que certains aient vu dans l'accent approximatif que j'ai utilisé pour évoquer Christiane Taubira un acte raciste. Je suis d'accord avec vous sur un point : je ne suis effectivement pas très douée en imitation. Pour moi, l'humour est là pour rassembler et non pas pour diviser. Ça n'est ni mon propos ni mon envie de dresser les gens les uns contre les autres, je crois que ceux qui viennent à mes spectacles depuis vingt-cinq ans le savent. Je prends acte du climat électrique qu'il y a en France en ce moment et j'essaierai d'en tenir compte dans mes prochains sketchs mais je n'enlèverai jamais rien à ma liberté de dire et surtout de rire. Je vous embrasse. Anne Roumanoff", a-t-elle écrit, ce mercredi 30 avril 2014.
La veille, sentant la polémique monter, Anne Roumanoff avait pris la peine de répondre directement à ses opposants sur Twitter (où elle compte près de 30 000 followers). "On se calme, d'abord c'est un accent antillais. Ensuite ça dure 30 secondes. Sérieusement, vous pensez que je suis raciste ?", a-t-elle demandé à une internaute. Et de poursuivre : "Je me suis moquée de ses contradictions, pas de son accent." Désormais, Anne sait à quoi s'en tenir...
Thomas Montet