Vendredi 2 mai 2019, la chaîne France 3 diffusait un nouveau numéro de l'émission Un jour, un destin, consacré à Alain Delon. Ce documentaire s'efforce d'interroger des proches de l'acteur français, sa fille, Anouchka Delon, et son demi-frère, Jean-François Delon, ainsi que plusieurs journalistes ayant côtoyé la star française, Philippe Labro en tête. Le réalisateur Laurent Allen-Caron s'est notamment intéressé à la relation qu'entretiennent l'acteur et son fils aîné, Anthony Delon. Le Guépard enfermait-il son fils dans la cage des chiens pour le renforcer ? Anthony répond et revient notamment sur le procès intenté par son père en 1985 concernant l'usage des initiales AD.
Dans Un jour, un destin, le réalisateur Laurent Allen-Caron révèle qu'Alain Delon enfermait parfois son fils - âgé de 6 ans - dans la cage des chiens en guise de punition. Anthony Delon confirme dans une vidéo publiée sur Instagram, mais il tient surtout à ajouter ce commentaire : "Il a été raconté dans cette émission que le principal intéressé m'enfermait dans la cage des chiens pour m'endurcir... J'aurais préféré que cette information ne soit pas rendue publique. J'aimerais rajouter quand même que ce n'est pas comme ça qu'on renforce son gosse. Son enfant, si on a envie qu'il soit fort, il faut lui donner de l'amour, du courage. Il faut le rassurer et lui dire, qu'il comprenne qu'il aura toujours un toit au-dessus de sa tête. Il faut lui dire qu'il est le plus grand, le plus beau, le plus fort et qu'on sera toujours là pour lui."
Autre sujet brûlant, le procès de 1985. Selon Laurent Allen-Caron, Alain Delon a attaqué son fils parce qu'il utilisait les initiales AD pour sa marque de prêt-à-porter. Initiales qui sont aussi celles d'Anthony et entretiennent donc une confusion entre le père et le fils. À l'époque, Anthony Delon est condamné à verser à son père la somme de 60 000 francs (9100 euros) de dommages et intérêts. Sur Instagram, Anthony Delon, qui a relancé avec succès sa marque en 2017 sous le nom Anthony Delon 1985 (clin d'oeil à l'année où tout avait commencé), répond à ces allégations : "Je me suis retrouvé au tribunal et j'ai été condamné à payer une amende à mon père, uniquement parce que sur trois prototypes de jeans j'avais fait coudre sur les poches arrières AD, mes initiales, en design pour les habiller. Ce procès c'était la partie visible de l'iceberg, une farce, un coup médiatique", écrit-il en légende d'une vidéo dans laquelle il montre les produits commercialisés de l'époque : un blouson, un smoking en cuir... et l'étiquette de la marque, "qui n'a jamais été autre chose" que Créations Anthony Delon.
Pour finir, Anthony Delon écrit : "La véritable raison de l'arrêt brutal de la marque il y a 30 ans est bien plus sombre... On verra ça plus tard si besoin est."