Gérald Darmanin est définitivement blanchi dans l'affaire de viol dont il était accusé depuis 2017, la cour de cassation ayant rejeté le pourvoi formé par la plaignante. Cette année-là, Sophie Patterson Spatz accuse l'actuel ministre de l'Intérieur et des Outre-mer de l'avoir violée en 2009. À l'époque sympathisante de l'UMP, elle demande à faire annuler une condamnation prononcée à son encontre par la justice dans le cadre d'une procédure avec son ancien compagnon. Elle entre alors en contact avec Gérald Darmanin et passe une soirée avec lui, conclue par une relation sexuelle.
Si Gérald Darmanin a toujours proclamé que la relation était consentie, Sophie Patterson Spatz a le sentiment, selon ses propos, d'avoir dû "passer à la casserole" pour que la faveur demandée lui soit accordée. Une déclaration que Gérald Darmanin a toujours niée également.
Plusieurs plaintes sont alors déposées par la plaignante. Une première en 2017, une seconde en 2018, toutes deux classées sans suite, le parquet considérant que "les actes d'enquête réalisés n'ont pas permis d'établir l'absence de consentement de la plaignante et n'ont pas caractérisé davantage l'existence d'une contrainte, d'une menace, d'une surprise ou d'une quelconque violence à son endroit". Quelques mois plus tard est déposée une troisième plainte, dans laquelle Sophie Patterson Spatz se constitue partie civile, entraînant cette fois-ci une ouverture d'information judiciaire conclue par un non-lieu.
En raison d'un vice de procédure, les investigations reprennent finalement en 2020. En 2022, Gérald Darmanin, qui n'a jamais été mis en examen dans l'affaire, bénéficie une nouvelle fois d'un non-lieu. Sophie Patterson Spatz fait alors appel mais la décision est confirmée en janvier 2023. C'est alors qu'en dernier recours, la plaignante dépose un pourvoi en cassation. Une ultime tentative dont le résultat est désormais connu...