Chaque matin, comme ce mercredi 21 juin, Apolline de Malherbe est aux commandes de la matinale Apolline Matin diffusée en direct entre 6h30 et 8h30 en simultané sur RMC et RMC Découverte. L'occasion pour elle de parler aux Français par le biais de ses interviews, menées avec franchise. Et si elle sait à ce point se mettre à leur place, la journaliste est pourtant bien née, dans le 16e arrondissement de Paris, le 21 mars 1980, du peintre Guy de Malherbe et de son épouse galériste Marie-Hélène. La journaliste est issue de la famille de Malherbe, famille noble d'ancienne extraction rapporte Wikipedia. Un clan en possession du château de Poncé. Un château qui s'était retrouvé au coeur d'une polémique en février 2020, lorsque les Français apprenaient qu'il allait être rénové via le loto du patrimoine lancé par Emmanuel Macron et piloté par Stéphane Bern.
Et il aura fallu compter sur CheckNews de Libération pour rétablir la vérité à propos du château familial des Malherbe. Une fausse information lancée à la base par Juan Branco, dix jours après son interview polémique par Apolline de Malherbe. "Le château du père d'Apolline de Malherbe va bénéficier d'au moins 30 000 euros du loto du patrimoine [de] Bern... Alors qu'ils n'avaient même pas déposé de dossier. Il y en a qui ont de la 'chance'", avait-il partagé sur Twitter. On découvrait alors au même moment que le château de Poncé-sur-le-Loir (Sarthe), classé monument historique, appartenant aux parents d'Apolline de Malherbe depuis une dizaine d'années, et plus précisément sa "terrasse Caroline", "folie architecturale érigée en 1830" et dont la partie centrale s'est effondrée dans les années 80, aurait bénéficié d'une aide de 10 000 euros et non 30 000 comme affirmé.
Mais Libération affirmait que la somme n'avait pas encore été versée au propriétaire et les travaux de restauration de la "terrasse Caroline" n'avaient même pas commencé. Guy de Malherbe avait bien été reçu dans le cadre de ce soutien à l'Elysée, mais la réception de Stéphane Bern sur le plateau de l'émission d'Apolline de Malherbe date de juin 2018, des mois après la sélection du dit château. Aucune anomalie n'a été relevée par nos confrères à propos de la sélection du monument historique. Et l'aide financière serait même plutôt modeste par rapport à celle reçue par d'autres dossiers. Juan Branco a même admis à CheckNews avoir supprimé son tweet qui manquait d'éléments tangibles, et ne souhaitait pas que son commentaire soit interprété comme une revanche de sa part. Mais le mal était fait et la journaliste victime de propos insultants.