En remplacement de Maïtena Biraben, Ariane Massenet avait pris, en 2012, les rênes de La Matinale sur Canal+. Une expérience qui n'a duré qu'une saison puisque la célèbre émission a ensuite été arrêtée après presque dix ans d'antenne. Une décision que certains n'ont pas hésité à mettre sur le dos de l'ex-chroniqueuse du Grand Journal. Dans le magazine Télé Star, l'animatrice a décidé de répondre à ses détracteurs.
"La Matinale s'arrête après une dizaine d'années. On est dans une logique d'innovation et on a besoin de pousser les murs : on a droit à six heures de clair par jour, on élargit à 18h pour réduire le matin", expliquait Rodolphe Belmer, patron de Canal+, en juin 2013. Si c'est un changement de stratégie qui a donc été mis en avant afin de justifier l'arrêt de La Matinale, force est de constater que les audiences avaient chuté.
Lancée en 2004, l'émission comptabilisait 193 000 téléspectateurs de moyenne en 2012 et 141 0000 en 2013, précisait L'Express à l'époque. Était-ce dû à la concurrence peut-être plus forte des autres chaînes ou au changement de présentatrice ? En tout cas, Ariane Massenet, avoue avoir beaucoup souffert des critiques après l'annonce de l'arrêt de La Matinale.
"Tout ce qui a été dit m'a vraiment blessée, et j'ai trouvé ça injuste. La direction de Canal+ m'a assuré que je n'avais pas démérité", se défend celle qui officie à présent dans Enfin te voilà ! sur Comédie+ et dans Est-ce que ça marche ? sur D8. Comme l'avait avancé le directeur de la chaîne cryptée, c'est bien dans le cadre d'une nouvelle stratégie que le show matinal a été déprogrammé : "Ils voulaient mettre le paquet sur la matinale d'i-Télé", assure-t-elle avant de continuer avec quelques regrets : "Moi, j'aurais bien fait une deuxième saison."
Si pour le moment, elle ne peut confirmer qu'il existera bien une deuxième saison de Est-ce que ça marche ? - qu'elle coanime avec Camille Combal -, la présentatrice ne regrette pas son arrivée sur le TNT et avoue qu'au moins, sur D8, "on laisse le temps aux émission de s'installer".
Sarah Rahimipour