Le 2 décembre à 20h50 sur France 2, Arthur partira En terre inconnue avec Frédéric Lopez. Un voyage qui a visiblement bouleversé le célèbre animateur. La star de TF1, qui anime notamment Vendredi tout est permis, a accordé une interview exclusive à TV Magazine. Serein, il évoque les critiques vis-à-vis de son exil fiscal et dévoile sa nouvelle philosophie de vie.
En juin dernier, Arthur s'est retrouvé au coeur d'une polémique suite à son exil fiscal en Belgique. À peine revenu du Pérou où il s'est rendu pour l'enregistrement de la très appréciée émission de France 2, l'animateur-producteur a pris connaissance de la controverse et découvert qu'il a été critiqué par nombre de personnalités dont certains ministres à l'instar de la nouvelle compagne d'Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti. Pour rappel, c'est BFMTV qui a révélé en premier un document mentionnant le changement d'adresse de l'animateur, de la France vers la Belgique, à Uccle. L'homme d'affaires de 48 ans avait déjà délocalisé son entreprise Arthur World Participation Group au Luxembourg quelques mois plus tôt. En 2013, sa fortune était estimée par le magazine Challenge à 250 millions d'euros, lui permettant ainsi de devenir la 224e plus grande fortune de France.
Mais Arthur n'en a que faire de ces critiques et compare ces attaques à celles d'une mauvaise expérience, assez drôle tout de même, vécue au Pérou. "Vu tout ce qu'ils m'ont mis dans la figure en France, le crachat de ce lama était aussi doux qu'un baiser sur la bouche de ma fiancée", lance-t-il. Puis, il poursuit : "Le seul exil dont j'ai envie de parler, c'est celui que j'ai vécu en partant me couper du monde au Pérou. Tout le reste est de l'ordre de ma vie privée."
D'ailleurs, en parlant de vie privée, Arthur a décidé de s'accorder plus de temps. Un autre effet secondaire de son séjour péruvien ? Certainement. "Je vis dans un cocon entouré d'airbags, d'assistants et de Doliprane. (...) J'ai de plus en plus envie de me barrer du bureau, de vivre. (...) J'ai conscience d'avoir une vie ultraprivilégiée mais ce métier nous coupe de la réalité", lâche-t-il. Un joli projet !
Sarah Rahimipour