À Hollywood, les disparités salariales et les inégalités hommes-femmes n'ont pas fini de faire bouillir d'indignation les plus grandes stars de cinéma.
La dernière personnalité à être sortie de l'ombre pour faire part de ce sexisme ambiant et de son expérience est Natalie Portman. Interviewée dans la nouvelle édition du magazine américain Marie Claire, l'actrice de 35 ans a ainsi révélé qu'elle n'avait absolument pas touché le même salaire que son partenaire Ashton Kutcher dans la comédie romantique Sex Friends, sortie en 2011.
"[Ashton] a été payé trois fois plus que moi [pour ce film]. Je le savais et je n'avais rien dit parce qu'il y a ce truc avec les 'répliques' à Hollywood. Les siennes étaient trois fois plus présentes que les miennes, donc ils ont dit qu'il devait être payé trois fois plus. Je n'étais pas aussi agacée que j'aurais dû l'être. Je veux dire, on est beaucoup payés, donc c'est difficile de se plaindre, mais la disparité est dingue", a-t-elle déclaré.
Après ces déclarations, l'époux de Mila Kunis a réagi sur son compte Twitter en adressant un message à son amie et co-star. "Tellement fier de Natalie et de toutes les femmes qui se battent pour mettre un terme aux inégalités salariales !", a-t-il écrit.
Par le passé, les comédiennes Jennifer Lawrence, Emma Watson et Rooney Mara ont toutes fustigé l'inégalité des salaires à Hollywood. Dans une lettre publiée sur le site de son mari, A Plus, Mila Kunis avait également poussé un coup de gueule sur les méthodes grossières employées par certains géants de l'industrie cinématographique.
"Durant ma carrière, il y a des moments où je me suis sentie insultée, mise de côté, payée moins, ignorée du point de vue créatif et d'autres choses en lien avec mon sexe. Je me suis dit que, pour avoir du succès en tant que femme dans ce milieu, je devais suivre les règles du club des garçons. Mais maintenant que j'ai gagné en maturité, plus je travaille dans ce milieu, plus je réalise que c'est n'importe quoi. Et le pire, c'est que j'ai été complice de cela en l'autorisant. (...) Je ferai de mon mieux pour que les mentalités changent. Si cela m'arrive à moi, ça arrive de façon encore plus violente à d'autres femmes partout", avait-elle écrit en novembre dernier. La révolution est en marche !