Chaque 13 novembre, depuis cinq ans, c'est le même goût amer. Groggy, la France se rappelle de ces 130 personnes décédées dans les attentats de Paris, de l'enfer du Bataclan aux coups de feu dans les terrasses, aussi bien que ces attentats-suicides aux abords du Stade de France. Difficile d'ailleurs d'oublier ce fameux match France-Allemagne, les images des explosions et l'intervention du GIGN au sein du Bataclan.
Au lieu de se rappeler l'horreur et la mort, de nombreuses célébrités et personnalités françaises, de tous milieux, ont rendu hommage à la liberté de vivre, d'aimer, de rire et même de boire. Beaucoup ont également publié un trombinoscope des photos des victimes. Tous ont ainsi choisi de leur rendre hommage.
"Pour le droit inaliénable d'écouter de la musique, d'aimer, de chanter, de dessiner. Pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Pour ces visages. Parce que contrairement aux terroristes, nous sommes du côté de la vie. Se souvenir du 13 novembre", a écrit Marlène Schiappa sur Twitter. "Chaque 13 novembre depuis 5 ans, nos coeurs se serrent. Toutes mes pensées aux familles et proches des victimes", a tendrement écrit Mélissa Theuriau sur Instagram. "On pense à eux, à leurs familles, à leurs amis... On oublie pas", a ajouté Julie Gayet, tout en partageant les photos des victimes.
Hugo Clément, lui, a partagé la photo de deux amoureux ayant perdu la vie ce soir-là. "Marie Lausch et Mathias Dymarski s'aimaient. Ils avaient 22 et 23 ans. Ils ont été assassinés par des terroristes au Bataclan le 13 novembre 2015, alors qu'ils assistaient à un concert. Ils font partie des 130 victimes tombées lors de cette terrible journée qui nous a toutes et tous marqués à vie. Nous ne les oublierons pas", a-t-il écrit, partageant une photo d'eux.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, s'est rendue devant les lieux les plus touchés par ces attentats il y a cinq ans. Elle a notamment honoré une minute de silence devant le Bataclan, au côté du premier ministre Jean Castex. L'élue PS est également passée devant le bar La belle Époque, dont le gérant a perdu son épouse il y a cinq ans. On pouvait retrouver son témoignage fort, et de certains autres rescapés, dans le documentaire Fluctuat nec mergitur diffusé hier sur TMC, et disponible sur Netflix.