Chef pâtissier français qu'on ne présente plus, Christophe Michalak, a travaillé aux côtés des plus grands, de Fauchon à Pierre Hermé en passant par Ladurée. Puis, il s'est lancé après s'être fait un nom en devenant le chef pâtissier de l'hôtel Plaza Athénée. Depuis 2015, soit maintenant dix ans, il a ouvert sa pâtisserie où les aficionados peuvent retrouver les gâteaux signature de la pâtisserie française revisités par le Chef. Ils raffolent notamment de son incontournable religieuse au caramel beurre salé. Alors que les thèmes de l'alimentation et du bien être ont le vent en poupe, on s'est intéressé à ce qu'il se passait dans l'assiette du chef. Celui qui partage son quotidien avec son épouse Delphine McCarthy, désormais installés dans le massif des Alpilles, avec leur fils Victor, ne peut plus "manger comme avant", a-t-il reconnu auprès de nos confrères du Parisien. Et au restaurant, il y a bien quelque chose qu'il évite...
"Et puis au resto, je fuis les menus imposés, a-t-il fait savoir. Sauf exception, j'évite même les restaurants gastronomiques, moi qui y ai travaillé pendant des années." Et même des proches à lui ne font pas exception. "Même chez Anne-Sophie Pic, l'une des plus grandes cuisinières de son temps, j'ai du mal à rester trois heures à table", admet-il. Une raison liée à son âge selon lui. "En vieillissant, je deviens comme un vieux 'sensei', ces maîtres de karaté qui se concentrent sur l'essentiel", partage celui qui est désormais quinquagénaire.
À 51 ans, Christophe Michalak a ainsi revu ses habitudes alimentaires. Celui qui a aussi fait des apparitions à la télévision comme Qui sera le prochain grand pâtissier ? ou encore Top Chef, et publie également des ouvrages, comme avec Bienvenue à la maison n'est plus capable de manger comme avant : "J'ai la cinquantaine, je ne peux plus manger comme avant. Je pouvais prendre un gros repas et avaler plusieurs pâtisseries dans l'après-midi." Ainsi, il a limité l'apport de sucre dans sa vie, mais pas seulement. Avec son épouse, il a aussi tiré un trait sur la viande, ou du moins il essaye. "Déjà, avec ma femme, Delphine on ne mange presque plus de viande", fait-il savoir. Quand on évoque son restaurant préféré, le Café des Ministères (VIIe arrondissement de Paris), il confie : "Pour éviter de me faire houspiller par ma femme, qui est végétarienne, je ne parlerai pas de leur chou farci, encore moins de leur vol-au-vent (j'ai promis de ne plus manger de ris de veau). Donc je ne parlerai que des desserts..."