La suite après la publicité
Jean-François Copé, secrétaire général de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP), était l'invité de la matinale de Canal+, ce mercredi 12 octobre.
Le patron des députés de l'UMP, fidèle allié du futur papa Nicolas Sarkozy, s'est exprimé sur le cas Audrey Pulvar, qui exerce son métier de journaliste à la télévision tout en étant la compagne du candidat aux primaires socialistes Arnaud Montebourg, crédité de 17% des voix lors du premier tour, dimanche 9 octobre.
Au micro de la chaîne cryptée, Jean-François Copé a déclaré à ce sujet : "C'est une question qu'il faudra bien un jour poser, très poliment, sans bouleverser l'ordonnancement ambiant (...) surtout sans vexer personne puisque c'est du côté de la gauche que ça se passe", a-t-il taclé, avant d'ajouter : "Vous imaginez si ça se passait à droite !"
Une interview à découvrir sur le site de Canal+.
Audrey Pulvar, quant à elle, précisait en début de semaine que l'explosion de la cote de popularité de son outsider de compagnon ne devrait pas l'empêcher de poursuivre ses activités de chroniqueuse et polémiste. Rappelons qu'on plus de ses interventions sur France Inter, elle exerce dans On n'est pas couché, le magazine hebdomadaire de Laurent Ruquier, diffusé sur France 2 en seconde partie de soirée le samedi.
Le débat est relancé après qu'Audrey Pulvar est apparue, dimanche, célébrant aux côtés d'Arnaud Montebourg l'excellent score réalisé par ce dernier lors du premier tour de la primaire socialiste. Des images qui ont fait le tour des JT, dès le lendemain, comme le précisent nos confrères de PureMedias. Certains avaient pensé à décompter les passages télé d'Audrey Pulvar du temps de parole accordé au Parti Socialiste, parti auquel appartient Montebourg. Le CSA dément formellement, et pour cause, la journaliste ne s'est jamais positionnée en faveur du PS.
Ses apparitions aux côtés d'Arnaud Montebourg, dimanche soir, même du côté de Radio France, on ne les digère pas. La Société des Journalistes du groupe public s'en insurge : "Jusqu'ici, la discrétion dont elle faisait preuve était appréciée. Mais cette mise en lumière soudaine aux côtés d'un acteur politique au poids décisif a heurté plusieurs membres de nos rédactions, qui craignent une confusion nuisible à l'image de France Inter et à leur travail."
De son côté, Audrey Pulvar tient à rappeler, lors d'un entretien accordé au site LePoint.fr qu'elle n'a "en onze mois de campagne d'Arnaud jamais été de ses déplacements". Elle ajoute : "J'ai étanchéifié notre vie par rapport à sa campagne. Je ne me suis montrée à ses côtés dimanche que parce que sa campagne est finie ! (...) Après dimanche, il n'aura pas de rôle particulier. Je ne vois pas pourquoi ça devrait m'empêcher de continuer."
Rappelons qu'en novembre dernier, la journaliste était privée d'émission politique sur i-Télé sous prétexte que son compagnon officiel Arnaud Montebourg était candidat aux primaires du PS en vue de l'élection présidentielle de 2012. Quant à Valérie Trierweiller, compagne de François Hollande, qualifié pour le second tour de la primaire socialiste, elle venait d'attaquer sa nouvelle émission sur Direct 8 dans 2012, portraits de campagne, mais l'émission vient d'être déprogrammée, à sa demande, après quelques semaines de diffusion seulement.
Joachim Ohnona
Le patron des députés de l'UMP, fidèle allié du futur papa Nicolas Sarkozy, s'est exprimé sur le cas Audrey Pulvar, qui exerce son métier de journaliste à la télévision tout en étant la compagne du candidat aux primaires socialistes Arnaud Montebourg, crédité de 17% des voix lors du premier tour, dimanche 9 octobre.
Au micro de la chaîne cryptée, Jean-François Copé a déclaré à ce sujet : "C'est une question qu'il faudra bien un jour poser, très poliment, sans bouleverser l'ordonnancement ambiant (...) surtout sans vexer personne puisque c'est du côté de la gauche que ça se passe", a-t-il taclé, avant d'ajouter : "Vous imaginez si ça se passait à droite !"
Une interview à découvrir sur le site de Canal+.
Audrey Pulvar, quant à elle, précisait en début de semaine que l'explosion de la cote de popularité de son outsider de compagnon ne devrait pas l'empêcher de poursuivre ses activités de chroniqueuse et polémiste. Rappelons qu'on plus de ses interventions sur France Inter, elle exerce dans On n'est pas couché, le magazine hebdomadaire de Laurent Ruquier, diffusé sur France 2 en seconde partie de soirée le samedi.
Le débat est relancé après qu'Audrey Pulvar est apparue, dimanche, célébrant aux côtés d'Arnaud Montebourg l'excellent score réalisé par ce dernier lors du premier tour de la primaire socialiste. Des images qui ont fait le tour des JT, dès le lendemain, comme le précisent nos confrères de PureMedias. Certains avaient pensé à décompter les passages télé d'Audrey Pulvar du temps de parole accordé au Parti Socialiste, parti auquel appartient Montebourg. Le CSA dément formellement, et pour cause, la journaliste ne s'est jamais positionnée en faveur du PS.
Ses apparitions aux côtés d'Arnaud Montebourg, dimanche soir, même du côté de Radio France, on ne les digère pas. La Société des Journalistes du groupe public s'en insurge : "Jusqu'ici, la discrétion dont elle faisait preuve était appréciée. Mais cette mise en lumière soudaine aux côtés d'un acteur politique au poids décisif a heurté plusieurs membres de nos rédactions, qui craignent une confusion nuisible à l'image de France Inter et à leur travail."
De son côté, Audrey Pulvar tient à rappeler, lors d'un entretien accordé au site LePoint.fr qu'elle n'a "en onze mois de campagne d'Arnaud jamais été de ses déplacements". Elle ajoute : "J'ai étanchéifié notre vie par rapport à sa campagne. Je ne me suis montrée à ses côtés dimanche que parce que sa campagne est finie ! (...) Après dimanche, il n'aura pas de rôle particulier. Je ne vois pas pourquoi ça devrait m'empêcher de continuer."
Rappelons qu'en novembre dernier, la journaliste était privée d'émission politique sur i-Télé sous prétexte que son compagnon officiel Arnaud Montebourg était candidat aux primaires du PS en vue de l'élection présidentielle de 2012. Quant à Valérie Trierweiller, compagne de François Hollande, qualifié pour le second tour de la primaire socialiste, elle venait d'attaquer sa nouvelle émission sur Direct 8 dans 2012, portraits de campagne, mais l'émission vient d'être déprogrammée, à sa demande, après quelques semaines de diffusion seulement.
Joachim Ohnona