Tout le monde a un avis sur l'affaire François Hollande-Julie Gayet qui secoue actuellement la planète politico-médiatique. Et après l'ancienne première dame Carla Bruni-Sarkozy, c'est aujourd'hui une autre femme ayant vécu avec un homme politique qui exprime son point de vue sur les révélations du magazine Closer : Audrey Pulvar. Celle qui formait avec Arnaud Montebourg un couple très médiatisé est en effet particulièrement bien placée pour commenter l'affaire. Ce qu'elle ne s'est pas privée de faire sur le site France-Antilles.fr.
Quand on parle de la frontière entre vie privée et vie publique, que l'on a aujourd'hui de plus en plus de mal à discerner dans la classe politique, Audrey Pulvar sait de quoi elle parle. La page Arnaud Montebourg tournée, la journaliste d'i-Télé garde visiblement encore des souvenirs douloureux de l'époque où elle vivait une histoire d'amour très en vue. "Vivre au quotidien avec des paparazzi, c'est très désagréable, c'est un viol d'intimité permanent", lâche-t-elle ainsi, employant des mots très durs. C'est donc avec un regard plein de compassion pour François Hollande, mais aussi pour Julie Gayet et Valérie Trierweiler, tout juste sortie de l'hôpital, qu'elle évoque la polémique : "Cette affaire est sans doute horripilante pour François Hollande mais elle doit surtout représenter un choc extrêmement violent pour Valérie Trierweiler. Et c'est certainement aussi très désagréable pour Julie Gayet."
Audrey Pulvar n'hésite toutefois pas à se questionner sur le manque de prudence de François Hollande. "Un président ou un ministre a le droit d'avoir une vie privée. Mais s'il s'attend à ce que personne ne la viole, c'est qu'il vit au pays de Oui-Oui. Face à cela, soit il prend les mesures nécessaires pour ne pas se faire attraper au petit matin, soit il en subit les conséquences", estime-t-elle, non sans rappeler que notre président a souvent joué le jeu de la presse people - comme la majorité des personnalités politiques. "C'est à double tranchant. On ne peut pas s'afficher avec sa femme, comme François Hollande avec Ségolène Royal qui venait d'accoucher [de Flora, en 1992, dans Paris-Match, NDLR] ou lorsqu'il a accepté de poser avec Valérie Trierweiler [il avait même déclaré dans Gala en posant avec elle que Valérie Trierweiler était la femme de sa vie... NDLR], et s'insurger ensuite parce que des photos volées révèlent l'existence d'une maîtresse", relève-t-elle assez justement.
Mais désormais, Audrey Pulvar peut mener une vie sentimentale un peu plus éloignée des photographes. Une vie privée qui ne l'empêche toutefois plus d'exercer à l'ombre de tout soupçon son métier de journaliste. Ou presque, puisqu'elle reste en retrait sur D8 et i-Télé. "Ce n'est pas la place à laquelle je suis habituée. Mais tout se passe bien avec Laurence [Ferrari, dans Le Grand 8 et Tirs croisés, où elle tient une chronique, NDLR] et ma carrière est loin d'être terminée. J'espère revenir prochainement au premier plan. Peut-être est-ce encore trop tôt car je suis toujours marquée au fer rouge. Je ne suis pas lavée de tout soupçon. (...) Je suis toujours en phase de décontamination", explique-t-elle, ajoutant qu'elle a "mal vécu" sa mise à l'écart à la télé, même si c'est désormais "du passé".