Audrey Tautou
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Son rôle dans Amélie Poulain lui a apporté une immense notoriété qui était à la fois un avantage comme un inconvénient, celui d'être enfermée dans l'image de la jolie Montmartroise pétillante. Audrey Tautou n'est toutefois pas du genre à se laisser mettre dans des cases et se plaît dans les comédies comme dans le drame social (Dirty Pretty Things), le biopic (Coco avant Chanel) ou la superproduction hollywoodienne (Da Vinci Code).
Avec son nouveau film De Vrais Mensonges, elle retrouve le réalisateur Pierre Salvadori (Hors de prix) pour un film sentimental pétillant avec Nathalie Baye et Sami Bouajila. Dans ce long métrage, elle incarne Emilie, une gérante de salon de coiffure qui fait écho avec la personnalité de l'actrice. La comédienne s'en explique dans le supplément Styles de L'Express.
Audrey Tautou décrit son personnage et fait le lien avec son propre caractère : "Emilie pourrait très bien vous casser une jambe pour que vous dansiez à son pas ! [...] Quand, par exemple, elle découvre que celui-ci est un surdiplômé qui parle six langues, elle perd tous ses moyens et n'arrive même plus à lui adresser la parole. Je me reconnais pas mal dans Emilie."
Ainsi, elle se trouve bien plus proche d'Emilie que d'Amélie : "Je ne suis pas la gentille petite Amélie. J'ai une nature très forte. Je suis quelqu'un de très dur et de très exigeant avec moi-même et avec mes proches... Une perfectionniste obsessionnelle. Cela vient de mon éducation. Mes parents étaient très stricts. [...] Cédric Klapisch a dit de moi que j'étais un tank dans une théière de porcelaine." Déterminée, elle n'aime pas les faux-semblants et parle toujours avec beaucoup de franchise.
Cette nature exigeante et son audace lui ont permis d'accepter le rôle principal délicat dans Dirty Pretty Things où elle joue une Turque parlant anglais, une performance qu'elle n'a toutefois pas réalisée sans difficulté : "J'étais tellement terrorisée que, jusqu'à la veille du tournage, j'ai refusé de lui faire écouter la façon dont je parlais, de peur que Stephen Frears [le réalisateur] ne fasse une crise cardiaque. Je me souviendrai toute ma vie de ma première réplique : J'étais en apnée... Après cinq prises, tout le monde a applaudi."
La comédienne affirme son talent et se ravit de travailler avec de grands noms du cinéma qui lui inspire tant de respect comme Nathalie Baye : "Elle joue sans maquillage, habillée n'importe comment. [...] J'admire son audace, ce côté libre, anti-star, prête à prendre tous les risques, comme Catherine Deneuve dans Potiche. Je n'en suis pas là, je n'ai pas leur expérience, mais je sais que j'ai le même tempérament."
Très attendue dans Thérèse B., adaptation de Thérèse Desqueyroux de François Mauriac réalisée par Claude Miller, Audrey Tautou reviendra dans la pièce Une maison de poupée dans toute la France à partir de janvier.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le supplément Styles de L'Express du 8 décembre.
Avec son nouveau film De Vrais Mensonges, elle retrouve le réalisateur Pierre Salvadori (Hors de prix) pour un film sentimental pétillant avec Nathalie Baye et Sami Bouajila. Dans ce long métrage, elle incarne Emilie, une gérante de salon de coiffure qui fait écho avec la personnalité de l'actrice. La comédienne s'en explique dans le supplément Styles de L'Express.
Audrey Tautou décrit son personnage et fait le lien avec son propre caractère : "Emilie pourrait très bien vous casser une jambe pour que vous dansiez à son pas ! [...] Quand, par exemple, elle découvre que celui-ci est un surdiplômé qui parle six langues, elle perd tous ses moyens et n'arrive même plus à lui adresser la parole. Je me reconnais pas mal dans Emilie."
Ainsi, elle se trouve bien plus proche d'Emilie que d'Amélie : "Je ne suis pas la gentille petite Amélie. J'ai une nature très forte. Je suis quelqu'un de très dur et de très exigeant avec moi-même et avec mes proches... Une perfectionniste obsessionnelle. Cela vient de mon éducation. Mes parents étaient très stricts. [...] Cédric Klapisch a dit de moi que j'étais un tank dans une théière de porcelaine." Déterminée, elle n'aime pas les faux-semblants et parle toujours avec beaucoup de franchise.
Cette nature exigeante et son audace lui ont permis d'accepter le rôle principal délicat dans Dirty Pretty Things où elle joue une Turque parlant anglais, une performance qu'elle n'a toutefois pas réalisée sans difficulté : "J'étais tellement terrorisée que, jusqu'à la veille du tournage, j'ai refusé de lui faire écouter la façon dont je parlais, de peur que Stephen Frears [le réalisateur] ne fasse une crise cardiaque. Je me souviendrai toute ma vie de ma première réplique : J'étais en apnée... Après cinq prises, tout le monde a applaudi."
La comédienne affirme son talent et se ravit de travailler avec de grands noms du cinéma qui lui inspire tant de respect comme Nathalie Baye : "Elle joue sans maquillage, habillée n'importe comment. [...] J'admire son audace, ce côté libre, anti-star, prête à prendre tous les risques, comme Catherine Deneuve dans Potiche. Je n'en suis pas là, je n'ai pas leur expérience, mais je sais que j'ai le même tempérament."
Très attendue dans Thérèse B., adaptation de Thérèse Desqueyroux de François Mauriac réalisée par Claude Miller, Audrey Tautou reviendra dans la pièce Une maison de poupée dans toute la France à partir de janvier.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le supplément Styles de L'Express du 8 décembre.