Audrey Tautou en couverture du magazine Madame Figaro du 27 novembre 2010
La suite après la publicité
Dans De vrais mensonges, la nouvelle comédie de Pierre Salvadori, Audrey Tautou ment, pour le bien de sa mère incarnée par Nathalie Baye, mais cela provoque de nombreux quiproquos... La comédienne dont le visage est associé à un prénom, Amélie, joue à l'inverse au jeu de la vérité pour le magazine Madame Figaro et se livre avec franchise. Extraits.
Mentir au cinéma, d'accord, mais une fois les caméras éteintes, Audrey Tautou n'affabule plus : "Je ne mens pas du tout, très peu et très mal." Tant mieux pour les lecteurs qui vont pouvoir entrer dans le monde sans fables de l'actrice. Elle se montre telle qu'elle est et ne veut pas être dans la gestion de son image : "J'ai signé un contrat assez peu contraignant avec Chanel, et c'est la seule et unique fois que j'ai accepté de participer à une publicité : parce que c'était Chanel, parce que c'était le n°5, parce que c'était Jean-Pierre Jeunet. Pour le reste, non je ne serai jamais l'ambassadrice d'un fond de teint, d'un sac ou d'un gel pour les cheveux. Et ce n'est pas malin de ma part ! Je trouve que celles qui le font ont absolument raison. Hélas, je ne prends pas ce qu'il y a prendre.... Je ne fais les choses ni pour l'image, ni pour l'argent." Par ailleurs, quand il s'agit de nobles causes, la comédienne n'hésite pas à offrir son image, notamment pour soutenir la lutte contre le sida en posant pour un calendrier sublime.
Audrey Tautou ne veut pas être dans toutes les publicités, et préfère également éviter les feux des projecteurs. Si elle accepte volontiers de jouer le jeu pour défendre un film, qu'elle admet que le cinéma est une industrie et que "bankable" n'est pas un gros mot, elle ne veut pas faire partie de l'exploitation par les tapis rouges : "Sur un tapis, je me sens cruche la plupart du temps, souvent catastrophique, mais le pire, pardon d'être terre à terre, c'est encore de se retrouver en robe du soir quand il fait moins 15 degrés. Je n'ai pas le talent d'une Marion Cotillard qui se débrouille super bien." Elle s'autorise parfois des sorties "VIP" pour des oeuvres qui lui tiennent à coeur comme l'avant-première de Toscan, documentaire sur le producteur français disparu.
Star en France et à l'étranger avec de nombreux projets à venir, Audrey Tautou a toujours souhaité continuer à mener une vie simple, avouant ne pas se reconnaître dans la définition générique des actrices. Elle préfère être une femme, avec ses défauts : "Je suis très organisée, mais tout foire immanquablement." Et ses envies s'éloignent du monde des paillettes : "Savoir barrer un bateau. Et devenir marin". Elle ne dira rien de sa vie privée mais abordera en quelques mots la maternité : "J'y pense bien sûr.... J'ai toujours voulu avoir des enfants. J'ai un bon contact avec eux et ils m'intéressent beaucoup. Oui j'y pense. Les actrices sont des femmes comme les autres !"
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Madame Figaro du 27 novembre. Propos et photos rapportés avec l'aimable autorisation de Madame Figaro. Reproduction interdite.
Audrey Tautou sera dans De vrais mensonges de Pierre Salvadori avec Nathalie Baye et Sami Bouajila le 8 décembre.
Mentir au cinéma, d'accord, mais une fois les caméras éteintes, Audrey Tautou n'affabule plus : "Je ne mens pas du tout, très peu et très mal." Tant mieux pour les lecteurs qui vont pouvoir entrer dans le monde sans fables de l'actrice. Elle se montre telle qu'elle est et ne veut pas être dans la gestion de son image : "J'ai signé un contrat assez peu contraignant avec Chanel, et c'est la seule et unique fois que j'ai accepté de participer à une publicité : parce que c'était Chanel, parce que c'était le n°5, parce que c'était Jean-Pierre Jeunet. Pour le reste, non je ne serai jamais l'ambassadrice d'un fond de teint, d'un sac ou d'un gel pour les cheveux. Et ce n'est pas malin de ma part ! Je trouve que celles qui le font ont absolument raison. Hélas, je ne prends pas ce qu'il y a prendre.... Je ne fais les choses ni pour l'image, ni pour l'argent." Par ailleurs, quand il s'agit de nobles causes, la comédienne n'hésite pas à offrir son image, notamment pour soutenir la lutte contre le sida en posant pour un calendrier sublime.
Audrey Tautou ne veut pas être dans toutes les publicités, et préfère également éviter les feux des projecteurs. Si elle accepte volontiers de jouer le jeu pour défendre un film, qu'elle admet que le cinéma est une industrie et que "bankable" n'est pas un gros mot, elle ne veut pas faire partie de l'exploitation par les tapis rouges : "Sur un tapis, je me sens cruche la plupart du temps, souvent catastrophique, mais le pire, pardon d'être terre à terre, c'est encore de se retrouver en robe du soir quand il fait moins 15 degrés. Je n'ai pas le talent d'une Marion Cotillard qui se débrouille super bien." Elle s'autorise parfois des sorties "VIP" pour des oeuvres qui lui tiennent à coeur comme l'avant-première de Toscan, documentaire sur le producteur français disparu.
Star en France et à l'étranger avec de nombreux projets à venir, Audrey Tautou a toujours souhaité continuer à mener une vie simple, avouant ne pas se reconnaître dans la définition générique des actrices. Elle préfère être une femme, avec ses défauts : "Je suis très organisée, mais tout foire immanquablement." Et ses envies s'éloignent du monde des paillettes : "Savoir barrer un bateau. Et devenir marin". Elle ne dira rien de sa vie privée mais abordera en quelques mots la maternité : "J'y pense bien sûr.... J'ai toujours voulu avoir des enfants. J'ai un bon contact avec eux et ils m'intéressent beaucoup. Oui j'y pense. Les actrices sont des femmes comme les autres !"
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Madame Figaro du 27 novembre. Propos et photos rapportés avec l'aimable autorisation de Madame Figaro. Reproduction interdite.
Audrey Tautou sera dans De vrais mensonges de Pierre Salvadori avec Nathalie Baye et Sami Bouajila le 8 décembre.