En pleine promotion de son autobiographie N'oublie pas pourquoi tu danses, Aurélie Dupont a fait de précieuses confidences sur son enfance, marquée par les remarques humiliantes de sa mère. Ainsi, celle-ci lui rappelait "à chacun de ses anniversaires qu'elle était laide à la naissance" comme l'a écrit La Tribune dimanche dans son dernier numéro du 31 mars 2024. D'ailleurs, sa mère qui voulait initialement l'appeler Angélique a changé d'avis en voyant le visage de sa fille et avait opté finalement pour Aurélie "plus passe-partout".
"J'ai dansé pour être une autre version de moi, surement mieux que ce que je suis en vrai. Pour me défier. De 19h30 à 22h30-23 heures, je n'étais plus moi, ça me faisait un shoot, j'étais presque en transe, c'était un moment suspendu, une bulle où tout à coup il n'y avait que la musique, la concentration, la dramaturgie, l'histoire, les regards, les silences, les lumières. La danse m'a soignée, m'a réparée. C'est de la magie, la danse. Une espèce de psychanalyse gratuite en musique et en costume d'époque !", a-t-elle confié aux journalistes.
Et lorsqu'elle n'était pas chez elle, Aurélie Dupont a également connu une professeure de danse extrêmement autoritaire lorsqu'elle était à l'école de danse de l'Opéra de Paris. "J'ai droit, tous les jours, à une réflexion sur ma cambrure, sur mes fesses rebondies", a raconté l'ancienne compagne de Gad Elmaleh à propos de cette professeure prénommée Liliane Gary, qui lui plantait "ses ongles (longs et vernis de rouge vif) dans les fesses" ou qui la laissait souffrir lorsque "ses pieds saignaient tellement que le sang avait traversé toute l'épaisseur de son chausson".
Finalement, Aurélie Dupont s'endurcit et plus rien ne la touche : "Le harcèlement de ma professeure ne me contamine plus. J'assume le dégoût qu'elle m'inspire. J'apprends à le convertir en énergie pour redoubler d'efforts et de travail (...) Au travail! Seul le travail peut me consoler, m'endurcir".
Enfilant sa "cuirasse", elle parvient par la suite à détruire tous les obstacles qui se dressent sur son chemin jusqu'à devenir directrice de l'Opéra de Paris. Maman attentionnée et loin de ressembler à sa mère, elle a souhaité quitter ses fonctions en 2022 afin de prendre soin de ses deux garçons nés en mai 2008 et en janvier 2011 (fruits de son amour avec le danseur étoile Jérémie Bélingard). Un choix sain qu'elle ne regrette absolument pas...