Après trois jours de détention au Venezuela alors qu'ils couvraient la crise politique qui secoue actuellement le pays, les journalistes de Quotidien (TMC) Pierre Caillé et Baptiste des Monstiers ont pu faire leur retour en France ce 2 février 2019.
Si Baptiste des Monstiers n'a pas encore pu prendre la parole face à Yann Barthès en plateau, il a en partie levé le voile sur les conditions de leur détention sur le réseau social Twitter. En commentaire d'une interview du président Maduro niant que des journalistes avaient été emprisonnés, le journaliste de TMC, indigné, a commenté ce 3 février : "Maduro dans une interview explique qu'il n'y a pas de détention de journalistes, juste des contrôles dont nous ferions un 'scandale'. Avec Pierre Caillé, nous avons été menottés près de trois jours et deux nuits, y compris la nuit. Juste un contrôle... #démocratie #Venezuela"
Le 2 février, quelques heures après son retour en France, le jeune journaliste avait déjà statué : "Merci à tous pour le soutien. Ça fait chaud au coeur de lire vos messages. Avec Pierre, on est rentrés, mais sans avoir pu raconter la situation humanitaire catastrophique au Venezuela. Des confrères sont encore sur place pour faire le job : merci à vous, faites attention." De nombreux messages de soutien avaient bien évidemment suivi, de quoi redonner du baume au coeur au journaliste après ses quelques jours de stress.
Pour rappel, les deux journalistes avaient été arrêtés au Venezuela le 29 janvier en pleine crise politique. Tous deux tournaient un reportage qui devait être diffusé prochainement dans l'émission de Yann Barthès. Lors de leur arrestation par les autorités, les deux journalistes français filmaient le palais présidentiel de Miraflores à Caracas. Ils couvraient un rassemblement de soutien au président Nicolas Maduro. Leur libération a été annoncée le 31 janvier par le compte Twitter officiel de Quotidien, en milieu d'après-midi : "Heureux de vous annoncer que Baptiste des Monstiers et Pierre Caillé ont été libérés et seront bientôt de retour à Paris."
Lundi 4 février 2019, les deux journalistes ont raconté leur détention dans Quotidien :