Mari et père attentif, très concentré sur sa vie de famille avec son épouse depuis 21 ans Dorothea et leurs quatre enfants (Stephanie Rose, Jesse James Louis, Jacob Hurley et Romeo Jon une place), chanteur emblématique d'un groupe de rock culte crédité de plus de 130 millions d'albums vendus dans le monde et auquel on doit des tubes tels que You give love a bad name, Livin' on a prayer, I'll be there for you, Always ou encore It's my life, Jon Bon Jovi, en plus d'être une personnalité adulée, est un véritable activiste.
La rockstar de 48 ans, qui ajoutait cette année à ses apparitions à l'écran la série à succès 30 Rock (après des participations à Ally McBeal, Sex and the city ou encore A la Maison Blanche), est un fervent acteur de la scène humanitaire, ayant mis au fil des ans son énergie au service notamment des Jeux Olympiques Spéciaux (pour les déficients mentaux), de la Croix-Rouge, de Habitat for Humanity, de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, et oeuvrant particulièrement en faveur des sans-abri et pour le logement (le clip - voir ci-dessus - de sa chanson Who Says You Can't Go Home était d'ailleurs tourné sur un chantier né de sa bienfaisance) par le biais de la Jon Bon Jovi Soul Foundation qu'il fonda en 2006 - anciennement baptisée Philadelphia Soul Charitable Foundation, du nom du club de football américain qu'il fonda avec une légende de la discipline, John Elway.
Habitué des donations colossales, en son nom propre ou au nom de son groupe, Jon Bon Jovi a régulièrement été distingué pour son travail humanitaire, qu'il perpétuait notamment cette année en secours à Haïti - il fut l'un des 21 interprètes de la reprise de Everybody hurts au profit des sinistrés.
Un tel investissement de ce fervent supporter démocrate ne pouvait laisser le président Barack Obama insensible, et le chef d'Etat américain a décidé d'enrôler le rockeur dans une team de choc. Ancien partisan actif de John Kerry en 2004 et soutien précieux d'Obama en 2008, pour lequel il organisa même une levée de fonds à son domicile et interpréta A Change is gonna come en duo avec Bettye LaVette au concert donné en l'honneur de l'investiture du président, Jon Bon Jovi a officiellement été nommé mardi par ce dernier au sein d'un "conseil pour les solutions communautaires" : la mission des 25 membres dudit conseil consiste précisément à "mobiliser des personnes influentes dans les secteurs privé, du bénévolat et de la philanthropie pour aider à progresser sur des objectifs politiques clés."
Après l'union sacrée du showbiz autour de l'espoir suscité par la campagne présidentielle d'Obama, et les suites plus mitigées de sa première partie de mandat, le président américain continue à croire dans le pouvoir des stars. En 2009, on se souvient qu'il avait notamment créer un collège - le Committee on Arts and the humanities - de 24 membres particulièrement célèbres (Sarah Jessica Parker, Forest Whitaker, Edward Norton...) pour dynamiser les partenariats culturels public-privé ; il avait également enrôlé Kal Penn, le docteur Kutner de la série Dr. House (à partir de la saison 4), pour assister la Maison Blanche dans ses relations avec le monde du divertissement.
G.J.