Star des podiums et vedette incontournable des campagnes de luxe, Bella Hadid est aujourd'hui l'un des mannequins les plus demandés de la planète mode. À tout juste 20 ans, la bombe américaine multiplie également les couvertures prestigieuses et ne cesse d'enchaîner les shootings avec beaucoup de grâce et de sex-appeal.
Interviewée dans la nouvelle édition de Porter, magazine dont elle fait également la une, la petite soeur de Gigi Hadid a ainsi profité de cet entretien pour évoquer sa carrière fulgurante dans l'univers du show-biz, la maladie de Lyme que les médecins lui ont diagnostiqué il y a quelques années ou encore sa vie amoureuse. Séparée depuis quelques mois du chanteur canadien The Weeknd (désormais recasé avec Selena Gomez), la pétillante brunette a affirmé qu'elle n'était pas du tout prête à se recaser, bien au contraire. "Je me concentre juste sur moi-même, sur mon travail, sur le fait d'être la meilleure possible. Je ne m'inquiète pas trop de ce que pensent les garçons à mon sujet, j'essaie simplement d'être une femme !", a-t-elle déclaré.
Mon père a toujours prié avec nous
Bien plus qu'un joli minois, Bella Hadid s'est également confiée sur des sujets plus profonds que ses amours, tels que la politique controversée du nouveau président américain Donald Trump. Fille de Yolanda van den Herik, mannequin néerlandais, et de Mohamed Hadid, investisseur immobilier d'origine palestinienne, la jeune femme a exprimé son rejet face au décret anti-immigration du gouvernement Trump, partageant au passage son point de vue sur la religion. "Mon père était un réfugié la première fois qu'il est venu aux États-Unis, donc c'est quelque chose qui nous parle à ma soeur, mon frère et moi. Il a toujours été religieux, et il a toujours prié avec nous. Je suis fière d'être musulmane", a-t-elle déclaré.
En février dernier, Bella et Gigi Hadid avaient manifesté dans les rues de New York pour protester contre le Muslim Ban de Donald Trump. "Nous sommes tous hindous, bouddhistes, musulmans, athéistes, catholiques, juifs", lisait-on sur leur pancarte. "J'ai des origines métissées, et j'ai vécu d'incroyables expériences à travers le monde. J'ai beaucoup appris et nous sommes tous humains, nous méritons tous le respect et la gentillesse. On ne devrait pas traiter les gens comme s'ils ne méritaient pas cette gentillesse, à cause de leurs origines. C'est injuste. Être attentionné chaque fois qu'il est possible de l'être : voilà ce qui est important pour moi", avait-elle déclaré à l'édition américaine du magazine Elle après ce grand rassemblement.