Le 3 avril 2021, Bernard Tapie et sa femme Dominique se reposaient dans leur résidence secondaire de Seine-et-Marne - ils habitent d'ordinaire un hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris - lorsqu'ils ont été ciblés par des cambrioleurs qui s'en sont violemment pris à eux. Dans Paris Match, on découvre de nouveaux détails sur ce qui s'est passé.
Comme le rapporte le magazine, les malfaiteurs ont débarqué aux alentours de minuit. "Ils ont cassé une verrière, escaladé une balustrade. Et franchi la seule fenêtre qui n'était pas sous alarme. Celle de la chambre de Sophie", peut-on lire. Comme l'avait rapporté le fils de l'homme d'affaires, Stéphane Tapie, Bernard et Dominique se retrouvent alors frappés et ligotés par quatre intrus à la recherche, vaine, d'un coffre fort. L'agression et le cambriolage durera 45 minutes. Une période pendant laquelle l'ancien patron de l'OM tentera même de discuter avec ses agresseurs. "Des gars comme vous, j'ai passé toute ma vie à en défendre", leur dit-il. Peine perdue, cela ne leur fait ni chaud ni froid et les coups continuent de pleuvoir. "J'ai ressenti de la haine, j'ai vraiment cru qu'on allait y passer", confiera plus tard Bernard Tapie à la police. S'il n'a pas pu défendre physiquement son épouse, il a manifesté sa colère et son dégoût en crachant au visage de ses agresseurs.
A 1H06 du matin, un appel de vérification déclenché pour l'alarme agression du domicile se met à sonner, deux minutes plus tard, Dominique Tapie hurle qu'ils se font agresser. Quelques minutes après, les policiers de la BAC arrivent et constatent que les malfrats sont repartis avec un maigre butin. Il s'agit de "trois individus de type Africain, un Nord-Africain" qui étaient "dépourvus d'arme de poing" et n'ont laissé derrière eux qu'une "paire de gants". Le parquet de Paris a repris l'enquête avec la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris (JIRS).
Bernard Tapie, qui se serait bien passé de cette agression alors qu'il lutte déjà contre le cancer, garde toutefois le moral. Devant ses enfants, réunis à son domicile parisien, c'est même lui qui a préféré dédramatiser la situation. "Réveillez-vous. On est vivants ! On a eu un bol incroyable parce qu'ils étaient venus pour nous tuer (...) On a failli crever. Ohé, on est vivants !", leur-a-il assuré.
Paris Match, édition du 15 avril 2021.