Booba vient d'accorder une longue interview à Brut, qui sera dévoilée en intégralité lundi 2 septembre 2019, à 18h00. Pour l'instant, BFMTV a obtenu quelques extraits de l'entretien, notamment les parties où il évoque sa rivalité avec Kaaris, leur bagarre à Orly mais aussi leur combat en octogone. L'artiste l'assure, il aura bien lieu le 30 novembre prochain, malgré le veto des autorités suisses.
"Pas le temps pour les regrets parce que je suis quelqu'un d'assez réfléchi, qu'on le croit ou non. Donc même dans le clash, même dans la guerre, je sais quand même où je mets les pieds. Je sais ce que je fais et j'assume mes actes, mes propos", explique Booba lors de cette interview enregistrée jeudi 29 août à son domicile de Miami, avant de revenir sur son altercation musclée avec Kaaris à l'aéroport d'Orly. "Voilà, comme l'été dernier, j'étais en prison, j'en fais pas tout un fromage, j'assume. Je me suis battu dans un aéroport, je suis allé en prison. Je ressors, la vie continue, je suis pas en train de pleurer", poursuit-il.
Ce serait encore plus violent
"Si je pouvais revenir en arrière et que je croisais Kaaris à Orly, je ferais la même chose mais en mieux", assure-t-il. Et que changerait-il s'il pouvait tout recommencer ? "Ce serait encore plus violent. Mais je changerai pas, je regrette rien du tout", martèle-t-il.
Événement censé mettre fin à six ans de rivalité, le combat MMA en octogone prévu pour le 30 novembre prochain à Bâle (Suisse) aura-t-il lieu ? Booba assure que oui et se prépare même comme un véritable athlète pour s'assurer la victoire. Plongée pour le souffle, piano pour la relaxation : l'interprète de Scarface a déjà perdu 8 kilos. "J'ai pas le droit de perdre. C'est le clash des titans. Celui qui perd, il perd. C'est Mohamed Ali contre Frasier au Congo, un peu. Si je gagne l'octogone, derrière je vends mes crottes de nez. Si je perds, je les vends pas, elles vont rester dans mon mouchoir", confie-t-il.
Pourtant, les organisateurs de l'événement, après concertation avec la police locale, ont annulé l'autorisation initialement accordée pour le combat, avait relaté l'AFP. Booba avait démenti à l'époque, disant que le combat était toujours d'actualité.
Autre sujet abordé dans son entretien à Brut, la fusillade qui a éclaté lors du tournage d'un de ses clips, dans une zone industrielle d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), et qui a fait plusieurs blessés. Booba dit "savoir qui c'est" sans pour autant donner de nom. Une enquête pour "tentative de meurtre en bande organisée" a été ouverte.