Mardi 14 octobre, Brad Pitt et ses valeureux soldats du film Fury présentaient leur long métrage explosif à la presse et au public new-yorkais. L'occasion d'une réunion sur le tapis rouge autour du leader charismatique. Décontracté, Brad Pitt s'est affiché radieux sans son épouse Angelina Jolie, restée auprès de leurs six enfants.
Plus tôt dans la journée, l'acteur américain faisait le buzz après la parution d'une interview accordée au magazine Radio Times, où il révélait avoir eu sa première arme à feu très jeune. "Là où j'ai grandi [dans le Missouri, NDLR], on a une sorte de rite de passage qui fait que l'on hérite des armes de nos ancêtres. Mon frère a eu la sienne de mon père. Moi, j'ai eu le fusil de chasse de mon grand-père quand j'étais encore à l'école maternelle", a-t-il avoué. De quoi rappeler que bien que démocrate, Brad Pitt est un fidèle partisan du maintien en l'état du second amendement de la Déclaration des droits (Bill of Rights) sur la possession d'armes à feu.
Une déclaration choc qui n'a rien à envier à celles de son partenaire qu'il apprécie tant, Shia LaBeouf. Le sulfureux et jeune comédien, arrivé barbu et en costume gris à la première, vient d'enchaîner les aveux saisissants. Outre ceux qui restent inhérents au tournage de Fury, pour lequel il s'est tailladé la joue, ne s'est que très peu lavé et s'est même arraché une dent, Shia a confié avoir frappé Brad Pitt, à la demande du réalisateur David Ayer. "Chaque jour, ça arrivait", a confié LaBeouf à Jimmy Kimmel.
Après son passage remarqué et blindé de mea culpa chez Ellen DeGeneres, Shia LaBeouf semble avoir tourné la page d'une série de dérapages l'ayant conduit à se ridiculiser en public, ou pire, à frôler la prison. En ligne de mire, son arrestation à la sortie de la pièce Cabaret, il y a quatre mois de cela. En cause, trop de whisky - d'où la rehab qui a suivi - selon l'intéressé qui avait confié il y a peu que son passage en prison – lequel n'avait pas excédé 24 heures – avait été traumatisant.
Fury, dans nos salles le 22 octobre.