Quelques années après avoir lancé sa chaîne YouTube, EnjoyPhoenix osait parler du harcèlement qu'elle avait subi lorsqu'elle était au lycée. Un témoignage important, puisqu'elle participe encore aujourd'hui à lever le tabou du harcèlement scolaire. C'est donc tout naturellement que la jeune vidéaste et youtubeuse était aux côtés de Brigitte Macron et du ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer pour la 6e édition de la remise du prix Non au harcèlement, qui récompense les établissements proposant des solutions pour lutter contre le harcèlement.
"Il y a une seule urgence : parler. Si vous ne parlez pas, on ne pourra rien faire", a rappelé Brigitte Macron, toute en élégance dans une veste à carreaux de la maison Louis Vuitton. Pour essayer de faire bouger les choses, le ministre a également annoncé dix mesures "concrètes" contre le harcèlement, fléau qui touche environ 10% des élèves.
D'autant plus que le harcèlement ne se limite plus aux salles de classes, mais se poursuit sur internet. "En 2015, 4,5% des élèves interrogés se disaient victimes de cyberharcèlement. Aujourd'hui, ils sont 9%", a informé Jean-Michel Blanquer. Un acharnement dont EnjoyPhoenix est encore victime chaque jour, sur les réseaux sociaux. "Des menaces, des insultes en cours et sur Facebook, des appels masqués la nuit sur mon portable... Ce n'était pas une période facile, j'avais peur d'aller en cours", avait-elle confié à L'Express en 2015. Brigitte Macron s'est ainsi déclarée "très contente" de ces mesures "concrètes". "Très vite, il faut expliquer aux enfants les dangers du harcèlement", a t-elle conclu.
EnjoyPhoenix n'était pas la seule personnalité à s'engager auprès de la première dame contre le harcèlement. Isabelle Vitari, Marilyn Lima, Coline Preher, Laurence Arné, Julia Vignali et Nora Fraisse (de l'association Marion, la main tendue) étaient également dans l'assemblée.