Depuis son arrivée à l'Élysée, Brigitte Macron multiplie les engagements caritatifs. Dévouée à la lutte contre le harcèlement scolaire et pour les droits des enfants atteints d'autisme, elle se déplaçait à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, le 18 juin 2019, afin d'inaugurer une maison de répit. Cet établissement offre à ceux qui consacrent leur vie à aider un parent malade ou handicapé "un moment où elles peuvent poser leurs valises, se ressourcer, confier leur proche", a rappelé Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées.
Dans ce lieu neutre, on trouve une salle de jeu, des salons bien décorés et même un bain à remous. Financée par des mécènes et les collectivités, la "maison du répit" a obtenu que les nuitées soient remboursées quasi-intégralement par la Sécurité sociale. Un point crucial qui "fait entrer le répit dans l'aide sociale", insiste Henri de Rohan-Chabot, cofondateur et délégué général de la Fondation France Répit, à l'initiative de cette innovation sociale. "Ce lieu a des vertus apaisantes", a souligné Brigitte Macron, élégante dans une robe rouge pour l'occasion, qualifiant "d'exceptionnelle" cette maison qui a déjà accueilli 450 familles d'enfants malades. "La maladie n'est pas gommée, elle est là, mais on peut l'oublier et vivre normalement", s'est-elle notamment réjouie.
Lors de sa visite à Lyon, Brigitte Macron a également pu faire la connaissance de Léa, une fillette malade. "Rencontre à Lyon avec la jeune Léa, l'association Petits Princes qui l'accompagne dans la réalisation de ses rêves, et ses parents", a indiqué Tristan Bromet, directeur de cabinet de la première dame, en diffusant sur les réseaux sociaux une image de cette rencontre et de ce moment d'échange.