Plus que jamais, les mesures gouvernementales contre le coronavirus crispent une partie des français. Notamment les artistes dont les projets sont une nouvelle fois stoppés. Alors, pour convaincre le président d'accorder telle ou telle dérogation, certains n'hésitent pas à passer par... Brigitte Macron.
Pas facile d'avoir l'oreille du chef de l'état en ces temps de crise. Emmanuel Macron est sur tous les fronts de la gestion du coronavirus aux tensions avec les pays musulmans pour défendre la liberté d'expression et le droit à la caricature en passant par la crise économique. C'est dans ce contexte que la première dame est encore plus sollicitée qu'en temps normal. Comme le rapporte Le Parisien, Brigitte Macron se retrouve à assurer le SAV de son mari et son téléphone sonne continuellement. "C'est le bureau des pleurs, chacun plaide que son secteur d'activité est indispensable", a ainsi confié un proche anonyme. L'épouse du président se retrouve donc à écouter les plaintes et arguments d'artistes ou intellectuels. Mais, bien sûr, elle ne peut pas s'engager et se contente systématiquement de la même réponse pour ne froisser personne : "J'en parlerai à Emmanuel."
Brigitte Macron, qui elle-même a été obligée de revoir entièrement son planning en raison du reconfinement et de la deuxième vague de Covid-19 qui frappe la France, "n'intervient pas dans les arbitrages" a pris soin de préciser un de ses conseillers au palais. Il faut dire que même depuis l'instauration d'une chartre entourant le périmètre d'action de première dame, ce rôle a de plus en plus de détracteurs dans notre pays à l'inverse des Etats-Unis où la First Lady est invitée à s'investir. Si un proche confirme qu'elle "accompagne" son mari dans ses décisions, un autre précise qu'elle "ne s'arroge rien." A la fin, c'est bel et bien Emmanuel Macron qui tranche et assume les mesures impopulaires...
Brigitte Macron, qui a finalement été testée négative au coronavirus après avoir été cas contact, aurait en revanche insisté auprès de son époux pour maintenir les écoles ouvertes. L'ancienne prof, investie dans une école de la seconde chance à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ne pouvait pas supporter l'idée que certains élèves se fassent avoir par le décrochage scolaire.