Brigitte Macron : Touchée par des excuses après une remarque odieuse

Crise diplomatique entre Paris et Rio ! Critiqué par Emmanuel Macron sur sa gestion calamiteuse du dossier amazonien – des incendies font rage depuis des semaines dans le poumon vert de la planète –, Jair Bolsonaro a répliqué sur le terrain politique, mais s'est surtout montré grossier en s'en prenant... à la première dame Brigitte Macron. Au Brésil, les propos du décrié président d'extrême droite ont suscité un élan de soutien inattendu.

Sur Facebook, Jair Bolsonaro avait réagi à un post dans lequel le physique de la première dame française était ouvertement moqué. Cette dernière apparaissant sur une photo peu flatteuse, en comparaison de celui de la première dame brésilienne, Michelle Bolsonaro, photographiée souriante et à son avantage lors de l'investiture de son mari. "Vous comprenez maintenant pourquoi Macron persécute Bolsonaro ?", pouvait-on lire à côté de photos des deux couples présidentiels. "C'est la jalousie (...) de Macron, je parie", écrit l'internaute Rodrigo Andreaça. "N'humilie pas le type – MDR", avait répondu l'indélicat président brésilien...

D'abord renvoyé dans les cordes par Emmanuel Macron, qui est montré au créneau pour défendre son épouse, Jair Bolsonaro est désormais désavoué par ces concitoyens. Sur Twitter est apparu le hashtag #DesculpaBrigitte ("Désolé Brigitte") et des milliers d'anonymes se sont excusés pour les propos tenus par leur président. Y compris Paulo Coelho ! "C'est une vidéo un peu triste pour demander pardon à mes amis français pour la crise, je dirais l'hystérisme de Bolsonaro par rapport à la France, au président de la France, à la femme du président de la France", a déclaré en l'écrivain dans une vidéo postée sur son compte Twitter.

Comme le rapporte le Huffington Post, cette initiative, partagée jusqu'en une par le journal Extra, n'a pas laissé Brigitte Macron indifférente. "Selon l'entourage de l'épouse du président auprès du quotidien, l'intéressée s'est dite très touchée par ces messages", écrivent nos confrères.

Thomas Montet