Cannes 2013, vers la Palme d'or: 'Behind The Candelabra' et 'La Grande Bellezza'
Publié le 21 mai 2013 à 10:23
Par Christopher R.
Affiche officielle de Ma vie avec Liberace Affiche officielle de Ma vie avec Liberace
Affiche officielle de La Grande Bellezza.
Matt Damon et Michael Douglas à New York le 7 septembre 2011.
Paolo Sorrentino dans This Must Be The Place à Cannes 2011.
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La compétition officielle du Festival de Cannes 2013 se poursuit avec une originalité au programme : l'entrée en compétition d'un long-métrage qui n'est autre qu'un téléfilm HBO, Behind The Candelabra, qui sortira dans nos salles sous le titre de Ma vie avec Liberace. En seconde partie de soirée, le chouchou de Thierry Frémaux, Paolo Sorrentino, entrera en compétition avec La Grande Bellezza qui sortira dans la foulée en France.

Behind The Candelabra, un film de Steven Soderbergh

Avec Michael Douglas, Matt Damon

L'histoire : Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et en dehors. Un jour de l'été 1977, le beau et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans.

Ce qu'il faut retenir : Annoncé comme partant à la retraite, Steven Soderbergh finirait donc sa carrière de metteur en scène sur une présence en compétition officielle et, qui sait, avec un prix lors du palmarès dimanche soir. Ma Vie avec Liberace narre les coulisses de cette relation orageuse entre un pianiste au talent pur et un jeune ambitieux, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique. Dans l'air du temps (l'homosexualité) comme dans l'ambiance (le glamour et les paillettes), Ma vie avec Liberace pourrait marquer l'histoire du Festival

La Grande Bellezza, un film de Paolo Sorrentino

Avec Toni Servillo, Carlo Verdone

L'histoire : Rome dans la splendeur de l'été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s'effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie est recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d'écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l'amène à poser sur le monde un regard d'une amère lucidité.

Ce qu'il faut retenir : Pour cette ode à la beauté teintée de cynisme, Paolo Sorrentino revient dans son pays et dirige le grand Toni Servillo. Le réalisateur italien de 42 ans reviendra pour la cinquième fois en compétition officielle, deux ans après un Prix du jury oecuménique pour This Must Be The Place, et cinq ans après un Prix du jury pour Il Divo où il dirigeait déjà l'excellent Toni Servillo.

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