C'est main dans la main que Carla Bruni et Nicolas Sarkozy sont arrivés au tribunal de Paris dans l'après-midi du mercredi 9 décembre 2020, c'est de la même façon que la chanteuse de 52 ans et l'ancien président de 65 ans l'ont quitté.
Pour le premier jour des plaidoiries de la défense dans le procès dit "des écoutes", Carla Bruni-Sarkozy a souhaité envoyer un geste fort en accompagnant son époux au tribunal. Le couple a toujours fait preuve d'unité, qu'importe les situations, bonnes comme plus délicates. Habillée d'un total look noir, robe mi-longue près du corps, bottes et sac en bandoulière, l'ancienne première dame a surpris tous les journalistes lorsqu'elle est arrivée avec Nicolas au tribunal. L'ancien chef de l'Etat est jugé pour corruption et trafic d'influence. 24 heures auparavant, la chanteuse se trouvait à Disneyland Paris pour tourner l'émission Toute la musique que l'on aime avec Nikos Aliagas (diffusée le 31 décembre prochain sur TF1).
Une fois la journée terminée, Carla Bruni-Sarkozy a tenu à exprimer une nouvelle fois tout son soutien et son amour à son époux. L'artiste et mannequin s'est emparée de sa page Instagram pour y publier deux photos de son passage au tribunal. "I stand by my man @nicolassarkozy" ("J'ai soutenu mon homme"), a-t-elle commenté en légende, le tout accompagné d'un coeur. Suite à cette publication, Carla Bruni-Sarkozy a reçu de nombreux commentaires extrêmement positifs.
Deux jours plus tôt, ce sont deux des quatre enfants de Nicolas Sarkozy qui étaient venus lui apporter leur soutien en plein procès, ses deux grands garçons Pierre (35 ans) et Jean (34 ans), nés de son premier mariage avec Marie-Dominique Culioli (1982-1996).
La relaxe demandée
Alors que le parquet national financier a requis quatre ans de prison, dont deux ferme, à l'encontre de Nicolas Sarkozy, l'avocate de ce dernier, Jacqueline Laffont, a demandé sa relaxe. "Il faut accepter de dire que la justice est faillible", a-t-elle déclaré. "J'ai l'honneur de défendre un justiciable dont l'une des particularités fut d'être aussi le président de la République", a-t-elle entamé sa plaidoirie, debout devant le banc de la défense. "Ce que nous attendons ici devant vous aujourd'hui, au terme de ce long parcours judiciaire, c'est une justice simple, une justice forte, a-t-elle lancé. Celle qui recherche la vérité judiciaire, qui prononce la décision qui s'impose. Celle qui relaxera Nicolas Sarkozy".
En face d'elle, les deux représentants du parquet national financier (PNF) qui ont requis, la veille, quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l'encontre de Nicolas Sarkozy, un fait sans précédent sous la Ve République.
Les plaidoiries doivent se poursuivre jeudi.
Nicolas Sarkozy reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire hautement médiatisée.