Depuis la fin de sa tournée triomphale, le 19 juin à Barcelone, Carla Bruni attendait avec beaucoup d'impatience ses vacances en famille. Cet été, la chanteuse et son époux Nicolas Sarkozy ont choisi de rejoindre la maison familiale des Bruni-Tedeschi au cap Nègre dès le mois de juillet, plutôt qu'en août puisque toute la famille s'envolera alors pour un grand voyage à Bali. Mais ces vacances ont commencé par un imprévu particulièrement éprouvant : la mise en examen de Nicolas.
Carla et Nicolas Sarkozy, accompagnés de leur fille Giulia (2 ans et demi), d'Aurélien (13 ans, fils de la chanteuse et de Raphaël Enthoven) et d'Andrée Sarkozy (dite Dadou, la maman de l'ancien président), sont arrivés le 27 juin au Lavandou. Comme chaque été, ils logent au cap Nègre, dans la résidence familiale de Carla, dont Marisa, sa maman, ouvrait les portes à nos confrères de Vanity Fair l'année dernière. Une maison emplie de souvenirs. Un rendez-vous incontournable pour Carla et Nicolas. Ces premiers jours de vacances auraient pu être doux, mais une épreuve a contraint l'ex-président à rentrer d'urgence à Paris : le 1er juillet au petit matin, il se rendait au siège de l'Office anticorruption de la police judiciaire à Nanterre pour être placé en garde à vue. Nicolas Sarkozy a été interrogé quinze heures durant par les policiers avant de l'être, en pleine nuit, deux heures de plus, par deux juges d'instruction. Au terme de cette garde à vue, sans précédent pour un président de la Ve République, le papa de Giulia, Louis (17 ans), Jean (27 ans) et Pierre Sarkozy (28 ans) a été mis en examen pour des faits présumés de "recel de violation du secret professionnel", "corruption" et "trafic d'influence actifs".
Dans le Sud de la France, Carla est restée auprès des plus petits, loin du tumulte parisien que provoque cette affaire. Nicolas prépare sa défense dont le premier coup d'éclat a été son intervention mercredi dans le JT de Gilles Bouleau et sur Europe 1 : "Je suis profondément choqué, a déclaré l'ancien président. (...) Je veux dire à tous ceux qui m'écoutent ou qui me regardent que je n'ai jamais trahi leur confiance, que je n'ai jamais commis un acte contraire aux principes républicains ou à l'état de droit."
La veille de cette garde à vue, Carla Bruni faisait découvrir la plage de Cavalière à ses enfants sous le regard attendri d'Andrée Sarkozy (voir Closer, en kiosques le 4 juillet). On peine à imaginer son inquiétude pour son époux - qui s'attendait sans doute à cette convocation, mais pas dans ces conditions extrêmes ! -, mais devant Giulia et Aurélien, la chanteuse ne laisse rien paraître. Sublime à 46 ans dans un bikini bleu marine, elle reste tout près de sa petite princesse blonde, tout de rose vêtue et jolie comme tout avec ses brassards Hello Kitty. Ce n'est pas la première difficulté que traverse son couple, ce ne sera sans doute pas la dernière. Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien des siens, à commencer par son fils Louis qui le défend sans relâche sur Twitter. Dans la presse italienne, sa belle-mère Marisa Bruni-Tedeschi s'est elle aussi émue de son sort, montant au créneau sans mâcher ses mots : "Le vrai scandale est ce coup de théâtre, la modalité et le moment choisi pour porter ces accusations contre Nicolas." Dans l'adversité, il est bon de pouvoir se reposer sur son clan.