Restée proche de Gérard Depardieu depuis l'histoire d'amour qu'ils ont vécue entre 1996 et 2005, Carole Bouquet s'est toujours montrée d'un soutien sans faille envers l'acteur. Et c'est sans surprise qu'elle a accepté de signer la tribune, parue ce mardi 26 décembre dans le Figaro, pour appeler à la nuance dans le traitement médiatique concernant Gérard Depardieu, accusé de viols et dont les propos misogynes dans le reportage Complément d'enquête ont fait polémique.
Une tribune écrite par Yannis Ezziadi, un ami de Julie Depardieu, qui a également rassemblé les personnalités signataires. Comédien et journaliste pour le magazine Causeur, celui-ci est aussi proche selon nos confrères du Monde des sphères identitaires et notamment des conseillers d'Eric Zemmour, comme Sarah Knafo, et relaie régulièrement sur ses réseaux sociaux et dans ses interviews les théories de ces mouvements de pensée.
Le profil de l'homme moteur de cette tribune n'a pas vraiment plu à Carole Bouquet. Si l'actrice assume parfaitement avoir soutenu son ex-compagnon, elle refuse en effet, comme elle l'a écrit sur Instagram, de voir son nom associé à celui de Yannis Ezziadi : "J'ai signé une tribune pour Gérard Depardieu, cependant, je ne soutiens pas les idées et valeurs associées au journaliste porteur de cette tribune. Lui donner de la visibilité par l'entremise de Gérard me met, comme vous pouvez l'imaginer, profondément mal à l'aise", a-t-elle écrit.
Une mise au point claire qui a néanmoins divisé les internautes. "Je comprends.... Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas", ou encore "Votre liberté d'opinion est un droit. Inaliénable", peut-on lire dans les commentaires, quand certains ont regretté que l'actrice ait fini par signer la tribune.
Un message repris par Dominique Besnehard. L'agent, qui a signé également la tribune, a tenu à mettre les choses au clair pour lui aussi : "Cela me concerne aussi. J'ai signé cette tribune pour Gérard Depardieu et j'ignorais l'appartenance idéologique de l'organisateur de ce projet. J'aurais du plus me renseigner. J'ai été maladroit", a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Invité sur BFM TV ce jeudi 28 décembre au soir, Yvan Attal a quant à lui tenu à se justifier sur son geste : "Je ne veux pas défendre Depardieu l'acteur, mais le citoyen Depardieu. Je n'ai pas signé cette pétition contre les femmes", a-t-il expliqué.
"Moi aussi, j'ai un malaise parce que j'ai signé cette pétition qui ne me va pas totalement, mais je l'ai signée parce qu'il y avait quelque chose de plus fort que ce qui me dérangeait dans cette pétition. J'ai d'ailleurs demandé aux gens qui ont écrit cette pétition de reformuler des choses, de parler de certaines choses, et ils n'ont pas voulu", a-t-il continué.
Une mise au point qui ne va sûrement pas éteindre tout de suite la polémique...