Vendredi 8 mars 2024, la loi a inscrit dans la Constitution de 1958 la liberté garantie des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Une journée historique qui a donné lieu à une cérémonie publique organisée place Vendôme en présence d'Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, soutenue par sa fille Tiphaine Auzière, son alliée de toujours.
Remarquée lors de cet événement qui a eu lieu lors de la Journée internationale des droits des femmes, Catherine Deneuve, signataire du Manifeste des 343 (pétition de 1971 appelant à la légalisation de l'avortement en France), en a profité pour moucher une journaliste, qu'elle a sans doute jugée un peu trop curieuse à son égard.
Visiblement très touchée par cette grande avancée pour les droits des femmes, l'actrice césarisée a été interrogée par une journaliste lui demandant : "On ressent beaucoup d'émotion dans votre voix, vous êtes émue ?" Son engagement pour la cause n'étant un secret pour personne, difficile pour Catherine Deneuve de ne pas répondre avec beaucoup de second degré : "Non, là, j'ai la grippe" a-t-elle lancé avec sarcasme, laissant son interlocutrice coi. L'actrice s'est ensuite repris et a ajouté : "Si si, ça m'émeut vraiment, ça me touche beaucoup".
Face aux journalistes présents, la maman de Chiara Mastroianni a également indiqué à propos de cette "loi extraordinaire" : "Pour l'IVG, c'est formidable". Elle a ensuite exprimé son ressenti sur la décision des parlementaires : "On ne peut pas commenter les raisons pour lesquelles on est là. Sinon, je ne serais pas là". "Vous n'avez pas peur que l'avortement soit remis en question à terme ?", "Ah bah non ! (...) On est bien français là, quand on pose des questions comme ça..." a-t-elle conclu avant de partir.
Pour rappel, par ce texte, la France devient le premier pays au monde à reconnaître dans sa Constitution la liberté de recourir à l'avortement, qui relève de la seule appréciation des femmes : "Cette liberté sera protégée sous le contrôle du juge constitutionnel saisi soit directement à l'issue du vote d'une loi, soit ultérieurement par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Il s'agit de la 25e révision de la Constitution de 1958." indique le site officiel du gouvernement français.