Catherine Frot arrivant à la cérémonie des César 2013© BestImage
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Dans la polémique sur le salaire des acteurs initiée par la tribune enflammée au Monde du producteur et distributeur Vincent Maraval, nombreuses sont les personnalités du cinéma à avoir fait part de son opinion. Certaines expliquent que cet argent ne vient en aucun cas de l'aide publique au cinéma et que la démesure est le fait, non pas des comédiens eux-mêmes, mais des producteurs qui acceptent de payer aussi cher une star qu'ils estiment vendeuse d'entrées ou/et douée pour la promotion. Le réalisateur Pascal Thomas a choisi lui de citer l'exemple de l'actrice qu'il a portée au sommet, Catherine Frot. Et son discours ne devrait pas plaire à la comédienne si populaire...
Relatant à Paris Match ses souvenirs de tournage avec Catherine Frot, le réalisateur Pascal Thomas dresse un portrait peu reluisant de la comédienne à l'aura si sympathique. Excellente dans Un air de famille en belle-soeur trop gentille, elle obtient en 1999 le premier rôle de La Dilettante, réalisé par Pascal Thomas. A l'époque, elle reçoit 69 000 euros de cachet. Un salaire qui ne va aller qu'en augmentant.
Pour la trilogie comico-policière inspirée de l'oeuvre d'Agatha Christie, réalisée par Pascal Thomas et avec André Dussollier comme partenaire, l'argent de Catherine Frot a augmenté defaçon exponentielle pour finir par être injustifiée par le réalisateur. Pour Mon petit doigt m'a dit, elle a reçu 169 000 euros, puis 270 000 euros trois ans après pour Le crime est notre affaire. Enfin, pour Associés contre le crime, elle demandait un million d'euros, elle qui était un élément indispensable du projet : "Rien, pourtant ne le justifiait [si ce n'est le fait que la production du film avait déjà commencé depuis quatre mois]. Elle obtint néanmoins 750 000 euros, plus 250 000 euros à partir de 1 million d'entrées pour sa prestation à venir." Et le film ne dépassera approchera "seulement" les 500 000 entrées.
La star Catherine Frot est dure en affaires visiblement, et cela se double, toujours d'après le réalisateur, d'un comportement de diva durant le tournage. Elle a clamé ainsi un jour de février 2008, en pleine production du film : "Pascal, je n'ai jamais été aussi humiliée de ma vie : je viens d'apprendre que je touche les mêmes défraiements que tout le monde ! [50 euros par jour pour le dîner]" Le réalisateur ne veut pas céder à son caprice, mais la production préfèrera "doubler son défraiement".
Pas sûr qu'après ces révélations, Catherine Frot et Pascal Thomas remettent le couvert pour un nouveau long métrage. L'actrice va certainement réagir à ces propos qui ne la présentent pas sous le meilleur jour et présenter sa version des faits.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le magazine Paris Match du 28 février
Relatant à Paris Match ses souvenirs de tournage avec Catherine Frot, le réalisateur Pascal Thomas dresse un portrait peu reluisant de la comédienne à l'aura si sympathique. Excellente dans Un air de famille en belle-soeur trop gentille, elle obtient en 1999 le premier rôle de La Dilettante, réalisé par Pascal Thomas. A l'époque, elle reçoit 69 000 euros de cachet. Un salaire qui ne va aller qu'en augmentant.
Pour la trilogie comico-policière inspirée de l'oeuvre d'Agatha Christie, réalisée par Pascal Thomas et avec André Dussollier comme partenaire, l'argent de Catherine Frot a augmenté defaçon exponentielle pour finir par être injustifiée par le réalisateur. Pour Mon petit doigt m'a dit, elle a reçu 169 000 euros, puis 270 000 euros trois ans après pour Le crime est notre affaire. Enfin, pour Associés contre le crime, elle demandait un million d'euros, elle qui était un élément indispensable du projet : "Rien, pourtant ne le justifiait [si ce n'est le fait que la production du film avait déjà commencé depuis quatre mois]. Elle obtint néanmoins 750 000 euros, plus 250 000 euros à partir de 1 million d'entrées pour sa prestation à venir." Et le film ne dépassera approchera "seulement" les 500 000 entrées.
La star Catherine Frot est dure en affaires visiblement, et cela se double, toujours d'après le réalisateur, d'un comportement de diva durant le tournage. Elle a clamé ainsi un jour de février 2008, en pleine production du film : "Pascal, je n'ai jamais été aussi humiliée de ma vie : je viens d'apprendre que je touche les mêmes défraiements que tout le monde ! [50 euros par jour pour le dîner]" Le réalisateur ne veut pas céder à son caprice, mais la production préfèrera "doubler son défraiement".
Pas sûr qu'après ces révélations, Catherine Frot et Pascal Thomas remettent le couvert pour un nouveau long métrage. L'actrice va certainement réagir à ces propos qui ne la présentent pas sous le meilleur jour et présenter sa version des faits.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le magazine Paris Match du 28 février