Cécilia Attias : ''Etre mamie, ce n'est peut-être pas sexy, mais c'est magique !''

Après son expérience à Dubaï, Cécilia Attias a posé ses valises avec son époux Richard dans l'une des plus belles mégalopoles du monde : New York. L'ancienne épouse du président Nicolas Sarkozy est de l'autre côté de l'Atlantique pour continuer à mener une vie trépidante mais aussi de beaux combats. Cette personnalité française influente a donc beaucoup de choses à dévoiler au magazine Gala sur sa nouvelle vie américaine mais aussi sur sa famille. Extraits.

La Cécilia Attias Foundation for Women est une plateforme qui aide d'autres associations, et dont elle a déjà expliqué les objectifs au micro de Marc-Olivier Fogiel. Le 4 mars, elle présentait le premier dîner officiel de son organisation à New York, quelques jours avant la journée de la Femme : "Ce qui m'émouvrait, c'est que la journée de la femme n'ait plus besoin d'avoir lieu".

A Frenchwoman in New York

Arrivée dans Big Apple, elle a reçu un bel accueil de la part des Américains et loue leur gentillesse et leur générosité : "Auprès de ce peuple melting-pot dont la mixité fait la richesse, on apprend la tolérance."

Loin du tourbillon médiatique, Cécilia a un regard très positif sur toutes ses expériences : "Je suis née du bon côté de la rue et j'ai toujours été heureuse. Certes, divers événements et attitudes m'ont troublée mais j'ai laissé ceux qui m'ont fait du mal sur le bord de la route et j'ai compris que ma façon de me sentir bien était de m'occuper de ce qui en ont besoin."

Sans langue de bois, mais avec diplomatie, elle explique sa vision des gens : "Je n'ai pas changé du tout mais j'ai beaucoup évolué. [...] Je sais qu'on peut aussi bien être riche des gens qu'on rencontre que fasciné par les ors de la République." Ce genre de paroles fait inévitablement écho à sa relation avec le chef de l'Etat mais elle ne veut pas sombrer dans la critique facile : "Il y a des êtres d'exception dans tous les milieux. Chez les décideurs comme chez les gens de la rue. On a trop tendance à vilipender la classe politique. Faire tourner un pays, je l'ai constaté, n'a rien d'évident."

Cécilia profite de cet entretien pour quelques mises au point concernant son passé : "Je n'ai jamais été mannequin mais ce que l'on appelle une portemanteau ou un mannequin cabine. Je faisais mes études à Assas et, pour gagner un peu d'argent de poche, je travaillais chez des couturiers qui finalisaient sur moi leurs créations. Ce milieu m'a très vite insupportée. Je préférai nettement être baby-sitter." Cécilia et Carla n'ont pas la mode en commun manifestement.

Le rôle capital de sa famille

Richard, homme d'affaires qu'elle a épousé le 23 mars 2008, a monté la fondation avec elle. En plus d'être l'homme parfait selon elle, il a su se faire aimer de ses enfants, "et ça, c'était essentiel". Louis, fils qu'elle a eu avec Nicolas S., et qui est aujourd'hui âgé de 12 ans, était plus que présent lors du gala de sa fondation. Il a fait un petit discours en anglais qui a fait sourire et a ému l'assistance : "Je suis désolé mais je ne connais rien aux femmes", a-t-il dit en faisant un don à l'association de sa mère.

Une de ses amies lui a fait remarquer : "Pour qu'il se retrouve aussi à l'aise devant cinq cents personnes et sans y être préparé, c'est qu'il va bien dans sa tête." Afin que l'enfant soit le plus équilibré possible, malgré le divorce ultra-médiatique de ses parents, Cécilia et Nicolas ont fait en sorte de gérer la rancoeur des ruptures. De plus, elle a également fait face à la rencontre avec Carla Bruni en septembre dernier.

Toutefois, la déchirure de son couple avec le président de la République a été difficile à gérer pour sa fille Judith, 25 ans : "Elle avait déjà perdu son père [Jacques Martin, mort en 2007] et a vu s'envoler le nouveau couple référent. Et puis elle s'est retrouvée seule à Londres pour terminer ses études, puis dans une banque d'affaires. Aujourd'hui, elle travaille pour Richard à Paris et vient souvent me voir à New York."

Quant à Jeanne-Marie, second fille qu'elle a eue avec Jacques Martin, âgée de 22 ans, "elle travaille à Dubaï et vient de me faire grand-mère. [...] Ce bébé me manque terriblement car Dubaï, cela fait trop loin pour le câliner autant que je voudrais. Etre mamie, ce n'est peut-être pas sexy, mais c'est magique !"

Voilà une bien jolie façon de terminer une entrevue !

Interview à retrouver dans son intégralité dans Gala en kiosque le 10 mars