Par
Camille Dubois
| Rédactrice
Passionné par le monde du showbiz français, il est un grand fan de Cyril Viguier, Bénabar ou encore de Chevallier et Laspalès. Il met sa passion pour l'actu des stars au service de son poste de rédacteur
Face aux gendarmes, Cédric Jubillar n'a pas souhaité répondre à toutes les questions. Le plaquiste reste mis en examen, soupçonné d'avoir joué un rôle dans la disparition de son épouse Delphine Aussaguel, pour "homicide par conjoint". Le corps de l'infirmière n'a pas été retrouvé.
Cédric Jubillar : Cette question à laquelle il a refusé de répondre aux enquêteurs
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Face aux enquêteurs, Cédric Jubillar aurait répondu de bonne foi à toutes leurs questions. Sauf une. C'est ce qu'assure l'un des trois avocats du plaquiste - actuellement incarcéré provisoirement pour "homicide par conjoint" - dans une interview accordée à Actu Toulouse le 23 juillet 2021. Me Jean-Baptiste Alary y martèle que son client a été mis en examen sans aucunes preuves, sinon fabriquées de toutes pièces par la Justice.
"Nous avons pas fait appel de l'ordonnance de placement en détention provisoire, pas parce que nous voulons que Cédric Jubillar soit libéré pour vice de procédure, mais parce qu'il n'y a pas de charge contre lui... Il s'est toujours expliqué, il a répondu à absolument toutes les questions des gendarmes, à l'exception d'une seule, pour être transparent. Il répondra de la même manière à toutes les questions des magistrats instructeurs", a fait savoir l'avocat pénaliste face à nos confrères.
Questionné par Actu Toulouse, Me Jean-Baptiste Alary accepte d'en dire plus. "Cela concernait la toxicomanie d'une personne de son entourage : il n'a pas répondu pour ne pas la compromettre. Cela n'avait rien à voir avec le dossier...", a-t-il précisé. On sait déjà que Cédric Jubillar était accro au cannabis, avec "7 à 9 joints par jour", comme l'avait annoncé le procureur de Toulouse en conférence de presse. Il se pourrait qu'un de ses proches partage son habitude.
Une grande consommation de cannabis qui interroge
"Son truc, c'était le cannabis, l'herbe et le CBD. Mais jamais les drogues dures. En fait, il fume toute la journée et cela lui coûte beaucoup d'argent. Mais je ne l'ai jamais vu amorphe. Au contraire, fumer lui donne de l'énergie", soutenait
sa nouvelle compagne, Séverine, dans les colonnes du
Parisien. Une version donnée presque exactement mot pour mot par son avocat dans les colonnes de
Ouest-France en juin dernier :
"Il avait découvert le CBD depuis quelques mois, ce qui lui avait fait réduire sa consommation de drogue. Il fumait en réalité entre deux et trois pétards par jour. Alors, oui ça a un impact sur le budget, de l'ordre de 180 euros par mois environ. Mais pour ce qui est de l'impact sur son état psychique, je ne suis pas en mesure de l'évaluer." Pourtant, dans son interview, Séverine expliquait que Cédric Jubillar pouvait être "nerveux", "à cran", voire "s'énerver pour un oui ou pour un non, sur ses enfants par exemple" lorsqu'il venait à être à court de THC. Elle aussi, croit en l'innocence du plaquiste et soutient l'importance des autres pistes.