Grâce à son témoignage, l'affaire concernant la disparition de Delphine Jubillar avait connu un énorme rebondissement en décembre 2021. Selon lui, Cédric avait avoué le meurtre de l'infirmière en prison et sa nouvelle compagne Séverine serait même au courant de l'endroit où elle avait été enterrée.
L'ancien codétenu du peintre-plaquiste de 34 ans avait même indiqué que Cédric lui avait demandé de déplacer le cadavre de sa femme car il était inquiet que celui-ci soit devenu visible avec le temps. Placé à l'isolement au centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses depuis juin 2021, Cédric aurait malgré tout réussi à créer une relation avec cet homme à travers les murs de la prison. "Cédric a été impressionné par mon passé carcéral, il disait être le plus grand cocu de France. Il a surpris Delphine en train d'envoyer un message à son amant, en récupérant son téléphone dans le salon et il l'a tuée... Il m'a dit, 'ils n'ont même pas retrouvé le couteau'..." a-t-il confié aux enquêteurs.
Selon La Dépêche du Midi, l'ancien codétenu de Cédric à l'origine de ces aveux serait originaire d'Ajaccio et figurerait dans des affaires d'association de malfaiteurs, d'incendie, de vols, de faux témoignages et de subornation de témoins au début des années 2000.
Libéré depuis ses révélations, il aurait contacté la nouvelle compagne de Cédric à sa sortie et l'aurait même rencontrée. Pour rappel, Cédric Jubillar aurait demandé à son codétenu de déplacer le corps de Delphine qui serait enterré "près d'une ferme qui a brûlé" à Cagnac-Les-Mines. Séverine aurait alors assuré à son ancien codétenu ne pas savoir où se trouvait Delphine mais aussi que Cédric plaisantait lorsqu'il disait être l'assassin de sa femme. Entendu le 15 décembre 2021 par les gendarmes, l'homme a confié avoir agi par empathie pour les proches de Delphine Jubillar et ses enfants afin qu'ils connaissent enfin la vérité.
Interpellée le 15 décembre 2021 et placée en garde à vue pour "recel de cadavre" par les enquêteurs, Séverine n'avait finalement été retenue que 38 heures, sur les 48 heures légales, faute de preuves.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reproches jusqu'au jugement définitif de cette affaire.