"Oublie que t'as aucune chance, vas-y, fonce ! Sur un malentendu, ça peut marcher" : cette réplique est, 40 ans après la sortie du film Les Bronzés font du ski, devenue culte. Elle est signée Jean-Claude Dusse, personnage emblématique des Bronzés formidablement incarné par Michel Blanc. Et elle n'est pas près de sortir des esprits de ses fans quelques jours après la mort de l'acteur survenue à l'âge de 72 ans. Michel Blanc a perdu la vie jeudi 3 octobre à l'hôpital, aux alentours de 23 heures, après plusieurs heures passées entre la vie et la mort et un état stable avant des complications.
Si maigre consolation il pouvait y avoir, ce serait de savoir que Michel Blanc s'en est allé dans les bras de sa compagne Ramatoulaye Diop, avec qui il vivait une histoire d'amour depuis une quinzaine d'années. Car non, le comédien n'est pas resté célibataire aussi longtemps que le personnage de Jean-Claude Dusse. Attentionné et plein d'amour comme le précisait son ex-compagne Lio, Michel Blanc avait à coeur de bien faire avec les femmes qu'il aimait. Dans son appartement, une pièce avait d'ailleurs été créée tout spécialement pour leur bien.
Ce mardi 8 octobre, Paris Match consacre son numéro à la disparition de Michel Blanc. L'occasion de revenir sur la dernière interview qu'il avait accordée au magazine, sur les moments les plus marquants de sa carrière, sur ses retrouvailles avec les Bronzés pour les 50 ans du magazine et sur les rencontres de Paris Match avec Michel Blanc dans le passé. Parmi elles, une interview faite en 1986 dans son appartement en plein coeur de la capitale.
Michel Blanc faisait visiter son cocon parisien qu'il n'avait de cesse de définir à son image. C'est au coeur du quartier prisé de Saint-Germain-des-Prés qu'il avait élu domicile : "Mon appartement me ressemble : il est fait de fouillis inextricable et d'espaces plus organisés" confiait-il à l'époque. Outre un grand bureau aux immenses fenêtres et un petit espace bar, Michel Blanc avait fait construire une pièce particulière : une cabine téléphonique insonorisée pour pouvoir écouter la radio tôt le matin sans déranger ses "fiancées". Ce n'est néanmoins pas dans cet appartement merveilleux mais en plein dans le quartier du Marais où il avait adopté des habitudes en solo que celui qui aimait tant Ramatoulaye vivait à deux...