Elle est l'une des actrices les plus sexy et les plus appréciées de sa génération... À 40 ans, Charlize Theron peut se targuer d'être une icône incontournable, une valeur sûre et une star bankable à Hollywood. Après avoir crevé l'écran aux côtés de Tom Hardy dans le film Mad Max: Fury Road en 2015, l'actrice sud-africaine est de retour au cinéma dans Le Chasseur et la Reine des glaces (en salles le 20 avril), le prequel du volet sorti en 2012, Blanche-Neige et le Chasseur. En pleine tournée promotionnelle, elle s'est ainsi confiée sans tabou au détour d'une nouvelle interview adressée à l'édition britannique de GQ.
Dévoilant un jeu de jambes sexy en couverture du magazine, l'égérie de la maison Dior a notamment affirmé qu'il était parfois difficile d'obtenir de bons rôles à Hollywood, surtout avec un joli minois et un physique de rêve comme le sien. Le risque ? Ne pas être suffisamment prise au sérieux malgré un talent qui n'est pourtant plus à prouver. "Les jobs sérieux vont aux gens qui correspondent physiquement, et c'est tout. Combien y a-t-il de rôles pour les séduisants mannequins de 1,80 m qui portent des robes de soirées ? Lorsqu'il y avait un rôle avec un peu de profondeur, j'étais là [pour tenter de décrocher le job] et les jolies personnes étaient les premières à être recalées", regrette-t-elle.
Oscarisée en 2003 pour sa prestation bluffante dans le film Monster (elle s'était d'ailleurs enlaidie et avait pris plusieurs kilos pour décrocher le rôle), l'ex-fiancée de Sean Penn a su s'imposer efficacement dans le paysage cinématographique au cours des dernières années, choisissant avec beaucoup de soin des projets variés qui lui permettent de bâtir une filmographie riche et éclectique. La tête sur les épaules et les pieds sur terre, la jeune mère de famille admet toutefois qu'il n'est pas toujours aisé d'être une actrice pleinement épanouie à Hollywood, particulièrement lorsque les diktats imposés par la société compliquent la tâche. "Les femmes flétrissent là où les hommes vieillissent comme du bon vin. Et, pendant longtemps, les femmes l'ont accepté. (...) Ce serait mentir que de dire que les femmes ne s'inquiètent pas de vieillir. On dirait qu'il y a un standard irréaliste qui correspond à ce à quoi sont censées ressembler les femmes de 40 ans et plus", a-t-elle conclu.
Sarah Louaguef