Dimanche 1er mai, Chimène Badi (33 ans) - actuellement au théâtre Mogador à Paris, pour la comédie musicale Cats - était l'invitée d'honneur de Michel Drucker dans Vivement dimanche sur France 2. Venue également faire la promotion de son album Au-delà des maux, l'artiste découverte dans Popstars a été submergée par l'émotion en découvrant un magnéto de son père, parlant d'elle, à Michel Drucker.
Un père, c'est avec cette chanson parue dans son album Entre nous (2003) que Chimène Badi avait rendu hommage au sien, Mohammed. Un titre émouvant que la chanteuse a interprété devant lui à l'Olympia en 2005 et dont ce dernier se souvient très bien. "Quand je la voyais à la télévision j'avais la peau qui se hérissait, les larmes qui coulaient... Alors lorsqu'elle a chanté cette chanson à l'Olympia, je suis sorti de la salle parce que c'était trop émouvant", confit-il.
Admiratif de sa fille, Mohammed se rappelle aussi avec exactitude de la première fois qu'il a entendu sa fille chanter. Elle avait 14 ou 15 ans et a entonné Part Time Lover de Stevie Wonder : "C'est un titre très difficile, j'étais totalement impressionné. Je suis resté assis sur une chaise, scotché, abasourdi par cette voix. Avec une telle voix elle n'avait pas besoin de musiciens pour pouvoir chanter." Quant au premier passage de sa fille à la télévision ? "C'est des larmes grosses comme le poing qui tombaient . Une émotion énorme. Il m'était impossible de parler", continue-t-il.
Définissant l'interprète de Je viens du sud comme "extrêmement généreuse et travailleuse", le père de Chimène souhaite aujourd'hui que les professionnels du secteur de la musique fasse confiance à sa fille et la laisse chanter comme elle le désire.
Suite à ces tendres propos, Chimène Badi n'a pu contenir son émotion. Essuyant quelques larmes, elle a déclaré : "Je suis heureuse qu'il soit venu vous parler car je n'ai pas l'habitude de voir mon papa s'exprimer à mon sujet. Et je suis tellement d'accord avec lui quand il dit qu'il faut qu'on me laisse m'exprimer. J'ai dû me bagarrer fort pour faire ce que je voulais."