Patrick Fiori, Amir, Christophe Willem, Roch Voisine, Isabelle Boulay, Corneille, Axelle Red, Claudio Capéo, Élodie Frégé, Anne Sila, Véronic Dicaire, Anggun, Bruno Pelletier, Mario Pelchat, Vincent Niclo ou encore Ycare...Tous se rassemblent pour fêter le 30e anniversaire de l'album D'Eux, né de la rencontre entre Céline Dion et Jean-Jacques Goldman. Une soirée que pourrez vivre ce vendredi 15 septembre à 21h10 sur M6, et à laquelle participe également Chimène Badi. L'occasion de s'intéresser à la chanteuse de 40 ans.
Notamment à sa brouille avec son ancien agent Yves El-Baze, également connu pour avoir représenté Barry White et Kool & The Gang. Tout a commencé lorsque Chimène Badi s'est séparée professionnellement du producteur Valéry Zeitoun, lui reprochant notamment de l'avoir forcé à participer à Danse avec les stars en 2012. Elle commence alors rapidement à collaborer avec Yves El-Baze. Mais ce dernier finit par mettre la main sur 50 % du capital de Chimène Badi Entertainment, la société de la chanteuse.
Il en devient l'unique gérant, à sa place, et ne lui verse pas un seul centime. La société change même de nom, devenant alors Badi El-Baze Entertainment. "Il avait une forme d'emprise sur elle", a expliqué Me Michaël Cahn, l'avocat de la chanteuse, pour L'informé. Sauf que Chimène Badi prend rapidement conscience de cette suspercherie. Tentant alors dans un premier temps de récupérer des rappels de salaires pour ses prestations de l'été 2017. Mais elle n'obtient pas de gain de cause ni aux prud'hommes, ni auprès du tribunal de commerce. En 2018, Yves El-Baze contre-attaque en saisissant à son tour le tribunal de commerce au nom de la société et en son nom propre. Accusant alors le Groupe Nice Matin, Universal Music et un médecin niçois d'avoir été de mèche avec Chimène Badi pour orchestrer une véritable machination à son encontre.
Dans le cadre de la tournée Nice Matin-Var Matin de l'été 2017, le groupe de presse avait versé 135 000 euros à Badi El-Baze Entertainment en échange de 33 concerts de la chanteuse. Mais selon l'agent, l'éditeur a en parallèle et à son insu sponsorisé quatre autres représentations de la chanteuse. Quant à la maison de disques, elle aurait de son côté directement signé avec l'artiste un contrat de licence pour la promotion de son album Méditerranéennes. Enfin, le docteur Emmanuel Mulin aurait, lui, rédigé un faux certificat médical, afin de lui éviter deux concerts de cette même tournée estivale sur les collines de Nice.
Yves El-Baze n'aura toutefois pas obtenu gain de cause. Bien au contraire. Il a non seulement dû faire une croix sur le demi-million d'euros qu'il réclamait en étant débouté de toutes ses demandes, mais le tribunal de commerce de Paris l'a également condamné en décembre 2020 avec sa société à verser 60 000 euros de dommages et intérêts, dont 50 000 euros pour Chimène Badi, et 35 000 euros pour les frais de procédures. S'est ajouté à ce jugement la mise en liquidation anticipée de BEE. Yves El-Baze juge ce traitement d'"étrangement excessif". A noter d'ailleurs que deux ans et demi plus tard, il n'a toujours pas réglé son dû.
Depuis cette histoire, celle qui est de nouveau en couple poursuit sa carrière sans manager. En octobre 2021, elle a entamé une procédure pénale contre Yves El-Baze en déposant plainte pour abus de bien sociaux et banqueroute par détournement d'actifs. Elle l'accuse d'avoir organisé son insolvabilité pour ne pas avoir à régler ses dommages et intérêts. À l'issue d'une enquête, le Parquet a renvoyé Yves El-Baze devant le tribunal correctionnel et une première audience s'est donc tenue le 7 juillet dernier. Lors de laquelle un report au 9 février 2024 a été acté. En attendant, la chanteuse assure la promotion de son dernier opus, Chimène chante Piaf.