Depuis sa violente altercation avec Rihanna, survenue le 8 février 2009 à la veille des Grammy Awards, Chris Brown vit un cauchemar. Diabolisé et cible des remarques les plus acerbes, le chanteur de 23 ans n'a cessé au cours de ces quatre dernières années de demander pardon de vive voix ou en chanson et d'adapter l'adage Carpe Diem (du nom de sa tournée européenne) à sa nouvelle philosophie de vie. La justice toutefois ne semble pas prête à l'aider, une nouvelle accusation pourrait même l'enfoncer encore un peu et l'envoyer en prison...
En effet, le bureau de Jackie Lacey, procureur du comté de Los Angeles, affirme que Chris Brown aurait violé sa mise à l'épreuve en fournissant des documents falsifiés au sujet de ses 1 400 heures de TIG, sanction reçue après qu'il a plaidé coupable pour agression sur sa petite amie, la Reb'L Fleur de 24 ans. Jackie Lacey va même jusqu'à qualifier de "baclé" voire de "frauduleux" le rapport du chef de la police de Richmond Bryan T. Norwood remis le 14 septembre 2012 à la Cour supérieur de Californie et à la juge Patricia Schnegg en charge du dossier. Ce compte-rendu comporterait des contradictions, laissant planer le doute sur sa véracité.
L'interprète de Don't Judge Me (extrait de l'album Fortune, nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album R'n'B contemporain) avait souhaité exercer ses obligations en Virginie, d'où il est originaire. Mais le procureur Jackie Lacey exige désormais que Chris Brown les effectue de nouveau à Los Angeles. Rien ne plaide en faveur de l'accusé, de nouveau dans la tourmente après sa bagarre avec Frank Ocean, chanteur de 25 ans et membre du crew OFWGKTA (Odd Future Wolf Gang Kill Them All) mené par Tyler, The Creator.
Frank Ocean, un temps décidé à entamer des poursuites, y a finalement renoncé. Le chanteur a posté sur un blog un message évoquant l'incident survenu sur le parking des studios Westlake à Los Angeles dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier : "Enfant, je pensais que si quelqu'un m'agressait, je finirais par l'assassiner ou le mutiler. Mais je suis un homme, maintenant, et je ne suis pas un tueur. Je suis un artiste et une personne civilisée. Je suivrai ma raison. Pas d'accusation de crime. Pas de procès au civil. Le pardon, bien que difficile, est preuve de sagesse..."
Le basketteur Tony Parker, bien décidé à recevoir ses 20 millions de dollars après l'émeute provoquée par Drake et Chris Brown en juin dernier dans le club W.I.P. à New York, n'est pas du même avis...
I.N.