Depuis le début du confinement, et alors qu'il a été récemment prolongé, l'animateur et journaliste Christophe Hondelatte se trouve dans sa maison de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), d'où il est originaire. Mais bien loin de pouvoir profiter d'un calme reposant, il est à l'inverse excédé par des tireurs qui viennent perturber son quotidien.
Comme le rapporte le site de Sud-Ouest, Christophe Hondelatte est en guerre contre des voisins un peu trop bruyants à son goût. Le journaliste de 57 ans, aux commandes sur Europe 1 de l'émission Hondelatte raconte, s'agace de bruits très forts et réguliers causés par des entraînements au tir en provenance d'une caserne proche du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine. "C'est assourdissant, en pleine journée comme au milieu de la nuit, ces tireurs d'élite pourraient se calmer un peu ou aller s'entraîner au tir ailleurs en cette période de confinement, je ne sais pas, moi, dans la forêt landaise ou en zone non urbanisée", a-t-il confié au journal.
Christophe Hondelatte, qui poursuit son émission à distance grâce à un studio de fortune aménagé dans sa maison, a relaté que le problème est "récurrent" depuis des années, mais qu'il s'est accentué pour une bonne raison : "les forces spéciales ont reçu de nouveaux fusils, plus puissants et... bruyants, c'est de plus en plus difficilement supportable !"
Le journaliste, et chanteur occasionnel, s'est également interrogé sur le maintien de cette unité composée de soldats "hébergés dans cette superbe citadelle Vauban" au plus proche de la population. "À un moment, il faudra peut-être se poser la question de leur maintien en pleine ville. Ce n'est pas très rationnel. Je suis un peu cash, c'est vrai : mais là, ces tirs incessants, qui font un écho terrible, ce n'est plus possible !", a-t-il martelé. D'ici à ce que la ministre des Armées, Florence Parly, se penche sur la question, le confinement sera sans doute terminé...