Julie Bocquet, la fille cachée de Claude François, n'arrête plus de se confesser sur son illustre père. Elle est cette fois au coeur du documentaire Claude François, le dernier pharaon, réalisé par François Pomès, diffusée sur Paris Première ce samedi 10 février à 20h50. Elle fait la promo de ce documentaire dans Le Parisien et elle évoque notamment ce qui a été le plus dur pour elle : ne jamais avoir été mentionnée nul part dans la vie de l'artiste...
Pour moi, ce n'était pas une grande star
Julie Bocquet est née en mai 1977, quelques mois seulement avant la mort de Claude François, et est issue de la relation amoureuse de l'artiste et de Fabienne, alors seulement âgée de 15 ans au moment d'accoucher ! La mère de Julie, à en croire les précédentes déclarations de cette dernière, avait fait croire au chanteur qu'elle en avait 18... Elle a été abandonnée à la naissance et adoptée par un couple, en Flandre. Lorsqu'elle a eu 8 ans, ses parents lui ont dit qu'elle était adoptée et à ses 17 ans, elle a rencontré sa mère biologique. "C'était très émouvant. Je lui ressemble autant que je ressemble à mon père biologique. En Flandre, il est un peu connu mais, pour moi, ce n'était pas une grande star. Et ce n'est pas l'artiste qui m'importe. C'est l'homme, sa personnalité", confie-t-elle dans des propos rapportés par Le Parisien.
En s'exprimant dans ce documentaire, Julie Bocquet avait une idée en tête... "J'ai voulu honorer mon père, pas le salir... A 40 ans, c'était le moment où jamais. C'était un secret lourd à porter et cela apporte pas mal de souffrances. Ne pas être mentionnée dans les livres, les films sortis sur Claude François, donne le sentiment d'être rejetée. J'espère que sortir de l'ombre va m'apaiser une fois le tourbillon passé", dit-elle. D'ailleurs, en 2012, elle vit très mal la sortie du film Cloclo. "J'ai craqué : une fois encore, j'étais mise à l'écart et j'ai eu des doutes. Je ne croyais plus que Claude François était mon père", dit-elle. Mais les tests ADN, réalisés grâce à sa mère et des proches du chanteur, lui indiquent le contraire.
Je ne veux pas d'argent
Aujourd'hui, alors qu'elle est mère de deux enfants et occupe le métier de psychologue-criminologue, Julie Bocquet n'a aucune autre revendication que celle de dire qu'elle existe. "Je n'ai jamais voulu faire quelque chose de salissant (...) Et je ne veux pas d'argent. D'ailleurs, je n'y ai pas le droit car je suis adoptée et j'hériterai de mes parents adoptifs (...) Au bout de quarante ans, je ne pensais pas qu'il y aurait de telles réactions. J'espère reprendre vite ma vie normale", dit-elle.
Quant à ses demi-frères, Claude Jr et Marc, si ils sont au courant de son existence et croient en sa sincérité, ils n'ont pas forcément l'envie de nouer des liens tardifs. "Je ne veux pas les brusquer. S'ils veulent me rencontrer, cela doit venir du coeur. Mais je ne leur en voudrais pas s'il ne le juge pas nécessaire. Pour moi, ce n'est pas une obsession", affirme-t-elle.
Thomas Montet