Propulsé au rang de star internationale dès l'âge de 11 ans, Daniel Radcliffe (Harry Potter) n'a guère pu profiter pleinement d'une adolescence passée dans les studios de Leavesden ou sur les tapis rouges. Il y a deux ans, on apprenait en effet que l'acteur britannique était en proie à des problèmes d'alcoolisme. "Je vivais dans la crainte de rencontrer des gens, je me demandais ce que j'allais leur dire, ce que j'allais faire avec eux, alors je préférais rester dans mon appartement pendant des jours à boire tout seul, avait-il confié. À 20 ans, j'étais totalement reclus. C'était pathétique, ce n'était plus moi. Je suis quelqu'un d'amusant, de poli, là j'étais devenu tout le contraire."
Mais aujourd'hui, sobre depuis au moins quatre ans, le comédien de 25 ans regrette de s'être épanché sur son problème d'alcoolisme. "Pendant très longtemps, les gens ne me parlaient que de mon alcoolisme", s'est étonné l'intéressé au cours d'une interview accordée à Paris Match pour la promotion du film Horns, actuellement en salles. Il surenchérit : "Si c'était à refaire, je ne dirais rien."
Pourtant, son discours n'a pas changé sur le fond. "J'avais 19-20 ans et j'étais très perturbé par l'image que les gens avaient de moi. J'avais connu de tels débordements quand j'étais soûl que j'étais persuadé que cela finirait par se savoir", confie-t-il. Il a préféré devancer les tabloïds, et ainsi déballer son addiction face au grand public. A l'époque, c'est auprès de Gary Oldman (qui joue Sirius Black, l'oncle d'Harry Potter dans l'histoire) qu'il a trouvé un soutien, l'acteur ayant connu ce même genre de problèmes dans les années 1990, avant de s'en sortir.