Visage emblématique de la scène musicale française, Francis Cabrel fait partie des artistes les plus populaires auprès du public français. Son accent typique du sud-ouest lui a ainsi permis de se démarquer des autres chanteurs au cours de sa carrière. Il fait également partie des musiciens qui composent uniquement leurs chansons en français. C'est également ce qu'il demande aux jeunes artistes en herbe qui intègrent sa formation musicale.
Pour rappel, Francis Cabrel a créé Les Rencontres d'Astaffort en 1994. Comme son nom l'indique, cette académie de musique est située au sein du village où il a grandi, dans le département du Lot-et-Garonne. À l'occasion du 30e anniversaire de cette école, l'émission 20h30 le samedi a consacré un reportage à cet établissement, qui fut diffusé sur l'antenne de France 2 le samedi 12 octobre 2024.
Au départ, Francis Cabrel souhaitait accueillir et réunir de jeunes artistes qui travaillent trop souvent en solo grâce à cette académie. Réputées pour la qualité de leurs formations, Les Rencontres d'Astaffort sont aujourd'hui devenues une référence dans l'univers musical francophone. Il faut dire que le français est la seule langue autorisée au sein de cette académie. Francis Cabrel a justement expliqué les raisons de ce choix devant les caméras de France 2. "C'est primordial ! C'est plus qu'important, effectivement, on n'a jamais accepté de gens qui composaient en anglais. Ça n'aurait pas de sens, parce que c'est vrai que l'anglais est une langue assez commode, qui sonne tout de suite confortablement, on peut malaxer les mots. On a déjà hérité de gens qui voulaient se soigner de l'addiction à l'anglais pour passer à la langue française. Ça, ça me plaît beaucoup", a-t-il notamment déclaré.
Au cours de ce même reportage, les jeunes artistes admis au sein de l'école de Francis Cabrel ont dû réaliser un exercice d'écriture encadré par des pros. Il leur a été demandé d'adapter en français le célèbre titre Yesterday des Beatles. "C'est comme une mise à nu. Moi, quand je suis seul, je balance des idées. Si elles ne sont pas bonnes, je raye et personne ne le voit. Sauf que là, tout le monde à l'oeil sur la même feuille et c'est vrai que c'est assez déstabilisant", a expliqué le musicien au sujet de ce travail.