Depuis la rentrée de septembre, Daphné Bürki (35 ans) est à la tête de La Nouvelle Édition sur Canal+. L'animatrice et ex-styliste a évoqué pour Philippe Vandel les surprenants petits boulots qu'elle a eus par le passé, ainsi que la façon glaciale dont elle est partie de chez Dior.
Interviewée dans l'émission Tout et son contraire (France Info), la jolie animatrice a fait de sacrées révélations, comme le fait d'avoir été gogo danseuse. "Il faut bien s'acheter ses pulls ! Depuis mes 14 ans, je bossais tous les étés dans des garderies, des goûters d'anniversaire [pour "gosses de riches" comme elle l'explique plus tôt, NDLR]. J'ai fait 'barwoman' et gogo danseuse", avoue-t-elle. Un métier que Daphné Bürki assume totalement, puisqu'elle ajoute avec humour : "Si tu arrives à bouger tes fesses, autant que ça serve à quelque chose."
Si on ne doute pas du fait que Daphné Bürki avait les compétences nécessaires pour passer pro en la matière, l'animatrice a préféré faire carrière dans la mode. À 22 ans, elle sort d'une école de stylisme et harcèle des maisons de couture, dont Dior, afin de se faire embaucher. "J'appelle le standard, je n'arrête pas, et au bout d'un moment, Alexis Mabille, qui était à l'époque styliste chez John Galliano, m'a donné un rendez-vous et m'a embauchée en tant que stagiaire", se souvient-elle.
Puis, le hasard lui fait passer un casting et la styliste spécialisée en corseterie et lingerie se retrouve dans l'émission Nous ne sommes pas des anges (Canal+), avec Maïtena Biraben. Une opportunité qui n'a pas été du goût de la maison de couture. Elle raconte : "J'ai demandé l'autorisation de pouvoir faire de la télévision à ma chef de produit de l'époque ; j'ai fâché John Galliano et son bras droit Steven. Ils n'étaient pas du tout contents et le jour où je suis passée dans le studio pour leur dire au revoir, Steven lisait un magazine qui était à l'envers. J'ai grillé qu'il ne voulait vraiment pas me parler (...) La directrice du studio m'a dit : 'Ecoutez, si vous ne voulez pas vous froisser avec le milieu de la mode, vous avez 15 minutes pour partir. J'ai donc dévalé les trois escaliers de l'hôtel particulier de l'avenue Montaigne en larmes et j'ai foncé dans un taxi."
Des larmes qu'elle ne regrette certainement pas aujourd'hui !