Il y a quelques mois, Daphné Roulier partageait une bien mauvaise nouvelle sur ses réseaux sociaux. La femme d'Antoine de Caunes a été victime d'un accident de scooter qui lui a valu une quadruple fracture au pied gauche et une immobilisation totale. "Par un matin pluvieux de février, mon destrier d'acier a fini dans le décor, et moi avec. Une chaussée glissante, une queue de poisson, et me voilà alitée, a-t-elle rappelé lors d'un édito pour Madame Figaro, paru ce vendredi 24 mai. Plus de peur que de mal me direz-vous, un peu de casse osseuse et quelques mois à slalomer entre mon lit, le canapé et l'isoloir".
Mais celle qui présente l'émission Femmes majeures sur Radio Classique les samedis et dimanches de 11 heures à midi a eu bien du mal avec le repos forcé. Aussi, elle a tenté de rester en mouvement, jusqu'à "se rendre à l'évidence". "Une semaine après mon accident, je sautais - je me comprends - dans un train pour la montagne, avant un autre pour la Bretagne : j'avais la convalescence vagabonde. Mais, très vite, il a fallu se rendre à l'évidence. Me déplacer était une prod' - chaise roulante, assistance SNCF, minivan -, et les moyens n'en justifiaient pas la fin - ma peur du vide. Alors, quoi ? Le destin m'assignait à résidence, je devais obtempérer, apprendre à ne rien faire, ce qui n'est pas rien, et à se laisser faire, ce qui est plus facile à dire qu'à faire".
Daphné Roulier devait par ailleurs accepter l'idée de se faire aider au quotidien : "C'est faire d'un coup l'expérience de l'extrême dépendance. Se laver, s'habiller, se nourrir n'est possible que grâce à l'aide d'un tiers. Les gestes les plus simples deviennent laborieux, sans parler de la ville et de ses trottoirs trop hauts, encombrés de badauds, de travaux, qui transforment le moindre déplacement en gymkhana", s'est-elle souvenue pour nos confrères.
Et puis, avec le temps, la journaliste a "fini par prendre goût à ces vacances forcées, sur le bas-côté". Nul doute qu'elle était durant sa convalescence bien entourée entre son chéri ex-animateur vedette de Canal+, Antoine de Caunes, et leur fils Jules, né le 14 août 2008.