Si les footballeurs sont les vraies stars de ce sport, les entraîneurs y tiennent également une place prépondérante et certains sont rapidement devenus presque plus connus que leurs joueurs. On pense rapidement à José Mourinho, surnommé le "chosen one", passé par les plus grands clubs et qui a su se faire un nom par son talent et sa personnalité atypique. Parmi les entraîneurs qui ont compté dans l'histoire du football, on peut également citer le nom de Sven-Göran Eriksson. Le Suédois a entraîné un peu partout en Europe et dans le monde, président aux destinées des plus grands clubs, comme Manchester City ou l'As Rome.
De 2001 à 2006, l'homme de 75 ans a été sélectionneur de l'équipe d'Angleterre et de sa génération dorée avec des joueurs d'exception comme Frank Lampard ou John Terry. Un sacré honneur pour un entraîneur étranger et une reconnaissance pour Sven-Göran Eriksson, qui n'a malgré tout rien gagné avec cette équipe. Il a également eu sous ses ordres l'une des plus grandes stars de la planète en la personne de David Beckham, titulaire indiscutable des Three Lions à cette époque. Malheureusement, l'entraîneur suédois vient d'annoncer une bien mauvaise nouvelle puisqu'il souffre d'un cancer en phase terminale, comme le rapporte le Daily Mail, ce jeudi 11 janvier. D'après ses dires, il aurait désormais environ un an à vivre "ou dans le pire des cas un peu moins", après un diagnostic en 2023.
Visiblement, les rumeurs étaient nombreuses et l'ancien footballeur a tenu à y mettre fin en s'exprimant sur la radio suédoise P1 : "Tout le monde a compris que j'avais une maladie grave. Tout le monde a deviné que c'était le cancer et c'est bien le cas. Je dois me battre aussi longtemps que possible." Sven-Göran Eriksson a reçu le diagnostic de son cancer après une attaque cardiaque lors d'un footing. "Ils ne savaient pas depuis quand j'avais ce cancer, peut-être un mois ou une année", explique-t-il.
S'il a fait parler de lui grâce à ses résultats sportifs, l'entraîneur est également connu pour sa biographie, sortie en 2013. Entre sexe, tromperie et Ikea, les confessions de Sven-Göran Eriksson ont beaucoup fait parler à l'époque.