Non contente d'avoir marqué les esprits en l'espace de quelques semaines en faisant irruption dans les hautes sphères de la WTA, la jolie Allemande Sabine Lisicki s'est récemment transformée en intervieweuse de charme face à l'une des plus grandes stars de la musique : David Guetta. Qui était le plus intimidé des deux ? Difficile à dire, David Guetta s'étonnant de voir que les deux mondes, du tennis féminin et de la musique, peuvent se rejoindre. Avantage Lisicki, toutefois, à en juger par ses nombreux petits rires nerveux...
La tenniswoman de 21 ans surfe sur sa récente éclosion au plus haut niveau : à une balle de match de se qualifier pour le troisième tour de Roland-Garros aux dépens de la tête de série n°3 Vera Zvonareva, elle avait marqué le public parisien en quittant le court sur une civière, après la balle de match de cette rencontre acharnée. Quelques jours plus tard, elle se signalait en remportant le deuxième tournoi de sa carrière (après Stuttgart au mois d'avril) sur le gazon de l'Aegon Classics de Birmingham, puis se hissait jusqu'en demi-finale de Wimbledon en simple (et en finale en double), éliminant Marion Bartoli et chutant contre Maria Sharapova.
Le circuit féminin, la WTA, étant sponsorisé par Sony Ericsson, qui a fait de la consommation de musique un des fers-de-lance de son identité en téléphonie et multiplie les opérations en ce sens, Sabine Lisicki s'est donc vu offrir l'opportunité, dans le cadre de son partenariat avec Xperia Hot Shot, d'interviewer David Guetta, à Miami. Depuis quelques mois, Sony Ericsson a lancé un programme de télé-réalité suivant le quotidien de six tenniswomen pleines d'avenir. La rencontre a eu en début de mois, avant la soirée Fuck me I'm famous que le DJ donnait en Floride ; David Guetta, lui, était à Paris cette semaine, où il a donné un coup de pouce au programme Orange Rockcorps, qui récompense des actes de bénévolat par des places pour des concerts événements et rencontre un franc succès, d'année en année. Comme le veut la tradition, il s'est déplacé sur le dernier chantier de l'année, dans le XIXe arrondissement, à la rencontre de jeunes bénévoles bluffés par sa venue, à quelques heures du concert Orange Rockcorps au Zénith de Paris. Avant lui, le rappeur et acteur américain Ludacris avait également mis la main à la pâte.
Venus Williams veut être la nouvelle Kelly Rowland
Tout excitée, la joueuse allemande fait intervenir par vidéos lancées sur son Xperia des questions de fans, en mode micro-trottoir. Et Guetta de répondre...
"La première fois que j'ai organisé une soirée, c'était dans ma cave. J'ai eu mon premier job dans un club à 17 ans. Ça a toujours été mon rêve, depuis l'enfance. A 13 ans, je m'entraînais chaque jour dans ma chambre, après les cours. A l'époque, il n'y avait pas de DJ célèbre. Je me souviens avoir tenté d'expliquer ça à mon prof demaths et à mes parents..."
Le truc le plus dingue que des fans t'aient demandé ? "De signer certains endroits de leur corps."
Parmi les intervenants, une certaine... Venus Williams, fan du Frenchie qui lui propose malicieusement une collaboration : "Je suis une artiste, je fais de la guitare, je fais des beats, et je suis prête pour qu'on fasse notre première chanson ensemble (...) Appelle-moi." Réponse de l'intéressé : "Je savais déjà qu'elle aimait ma musique, et j'en suis très honoré. C'est une joueuse fantastique. Je mixais pour une pool-party l'an dernier, et elle dansait comme une folle (...) Je ne sais pas si elle sait chanter. C'est une amie proche de Kelly Rowland [ex-Destiny's child avec qui le DG français a signé le tube planétaire When love tales over, NDLR]. Pourquoi pas ?"