Deux semaines après la sortie de son clip Ma dernière lettre, chanson qui rend hommage à Johnny et dont la vidéo réalisée par sa soeur Laura Smet adresse plusieurs clins d'oeil symboliques à leur père disparu, David Hallyday est de retour en musique. Samedi 1er décembre 2018, ce dernier a effectivement surpris les fans en révélant sur les plateformes de streaming le deuxième extrait de son nouvel album à paraître le 7 décembre (J'ai quelque chose à vous dire, chez Mystery Palace), Eternel.
Sur une mélodie pop-rock entraînante et efficace qu'il a composée au côté d'Arno Santamaria, son ami musicien qui est aussi à l'origine de l'écriture de Ma dernière lettre, le chanteur de 52 ans s'en prend directement à sa belle-mère Laeticia Hallyday. Bien qu'il ne la nomme jamais, les paroles sont loin d'être ambigües. "J'ai vu dans tes larmes / Couler la blancheur / Mais noir sous le voile / Je cherche encore ton coeur", chante-t-il. "J'ai fait tous les ponts / Pour que l'on se parle / Du silence de plomb / Jusqu'à la pierre tombale / Tu peux m'empêcher / De tenir sa main / Rien ne peut souffler / La flamme d'où je viens", ajoute-t-il encore.
Eternel est un cri du coeur pour celui qui avait admis dans son interview pour Sept à huit, le 18 novembre dernier, qu'il n'avait pas pu dire au revoir à son père. David Hallyday avait en outre révélé qu'il avait rédigé une lettre à Johnny, qu'il a remise à Marnes-la-Coquette mais qui n'a jamais été donnée à temps. "J'ai passé la journée à attendre de pouvoir entrer dans son bureau, où il était hospitalisé. Et je n'ai pas pu le faire", avait-il notamment expliqué sur TF1. D'après nos informations cette lettre, que David a écrite sur place en attendant de pouvoir voir son père, lui a pourtant bien été remise...
Dans sa nouvelle chanson, il règle ainsi ses comptes avec Laeticia Halldyay. "Tu peux m'empêcher / De poser ma main / Sur son corps blessé / J'ai tout l'temps de savoir enfin / Qu'on peut tout casser / Ou tout effacer / Pour tuer ceux qui s'aiment / Faudrait déchirer le ciel / L'amour est éternel", poursuit-il.
On a beau vouloir nous éloigner, on ne peut pas enlever l'amour
Interviewé vendredi par le journal Le Parisien, David Hallyday explique : "C'est très explicite, très clair ce que je raconte. J'avais besoin de sortir ce dernier jour que j'ai vécu, horrible, que Laura a vécu aussi ainsi que ma famille, à Marnes-la-Coquette. Il fallait que je remette les choses à leur place et montrer ce que j'ai vécu. J'y vais fort parce que c'est très fort. Ces moments ont été très difficiles. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas retourner en arrière. Mais il fallait que ça sorte. Et comme je l'ai toujours fait depuis que je chante, j'exprime mes émotions dans ma musique. Au-delà de mon vécu, cette chanson est un message universel auquel tout le monde peut s'identifier : on a beau vouloir nous éloigner, on ne peut pas enlever l'amour, détruire l'amour. Ce n'est pas un roman, mais ce n'est surtout pas une vengeance. C'est avant tout une grande histoire d'amour avec mon père", a-t-il déclaré.
Pour rappel, Laeticia Hallyday ne fait qu'appliquer les dernières volontés de celui dont elle a partagé la vie pendant 23 ans... un message que les premiers enfants de Johnny ont bien du mal à entendre.
Le 13 novembre dernier, BFMTV révélait la nouvelle offensive de Laura Smet (qui s'est mariée samedi) et David Hallyday contre Laeticia Hallyday. Les deux aînés de Johnny Hallyday ont assigné en référé les trois maisons de disques de leur père (Universal, Warner et Sony) afin de faire geler 75% des royalties, à savoir le pourcentage des revenus liés aux ventes des disques versés à l'artiste. Depuis la mort du Taulier, la ventes de ses disques, dont celles énormes du dernier opus Mon pays, c'est l'amour qui bat tous les records, reviennent à sa veuve Laeticia. Cette attaque de Laura et David, préparée en toute discrétion, date du mois de septembre. Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé, rendra sa décision le 18 décembre.