En mai 2010, un footballeur déjà appelé en équipe de France a deux possibilités de faire parler de lui : soit par sa sélection (ou non) dans la liste des 23/24 pour la Coupe du monde enfin dévoilée par Raymond Domenech, soit par ses frasques judiciaires. Parfois même, pour certains, les deux.
Tandis que Franck Ribéry a trouvé une occasion de faire la fête avec sa femme Wahiba et attend que le Tribunal Arbitral du Sport statue sur son ultime appel de sa suspension de trois matches (qui lui ferait manquer la première finale de Ligue des Champions de sa carrière), David Trezeguet se rappelle à notre bon souvenir.
Non pas parce que Domenech a cité son nom - ça, aucune chance malgré la tentative presque pathétique du Franco-Argentin de revenir en grâce il y a quelques mois, déclarant vouloir reporter la tunique bleue -, mais parce que... le tribunal l'a cité !
Selon le quotidien L'Equipe en date du 16 mai 2010, l'attaquant de la Juventus de Turin, qui est récemment parvenu à faire condamner le roi des paparazzi italiens, est à son tour dans le collimateur de la justice transalpine, en raison d'une affaire remontant à la nuit du 8 au 9 février 2009. Cette nuit-là, une patrouille de police arrête une voiture dans laquelle il se trouve, conduite par un ami argentin en état d'ébriété. L'Equipe rapporte que, pendant l'interrogatoire du conducteur, Trezegol, papa de deux garçons nés en 2000 et 2008 avec sa femme Béatrice, aurait passé un coup de téléphone et dicté à son interlocuteur la plaque minéralogique du véhicule de police. Par la suite, il aurait dit s'appeler Vincenzo Iaquinta, puis Alessandro Del Piero, c'est-à-dire deux de ses fameux coéquipiers, avant de décliner sa véritable identité... mais assortie d'une date et d'un lieu de naissance inexacts.
C'est au titre de ces fausses informations qu'il a été cité en justice vendredi dernier, au cours d'une audience dont il était absent. Après les parodies Je n'suis pas à l'Euro et Je marque seul, il tend l'autre joue...