Pour sa deuxième apparition au procès opposant la famille Jackson à la société de production AEG Live, les larmes auront moins coulé sur les joues deDebbie Rowe. Déjà présente à la barre, mercredi 14 août, où elle a livré des éléments accablants non sans étouffer de nombreux sanglots, l'ex-épouse du Roi de la pop a été une nouvelle fois appelée, jeudi 15, à témoigner par le clan AEG - à savoir la défense.
Plus en retenue, Debbie Rowe n'était cependant pas venue pour apporter de l'eau au moulin Jackson. Absente des radars médiatiques pendant de nombreuses années, celle qui fut mariée à Michael Jackson (de 1996 et 1999) est aujourd'hui l'une des stars du fameux procès, qui fait rage depuis 70 jours maintenant, mais n'est pas exactement de la partie pour servir les intérêts de la célèbre famille.
Hier jeudi 15 août, la mère des deux aînés Jackson, Prince (16 ans) et Paris (15 ans), s'est exprimée pour la première fois devant les juges sur la tentative de suicide de sa petite dernière. Début juin, la jeune Paris tentait en effet de mettre fin à ses jours en essayant de se couper les veines. Soignée dans un centre médical dont l'emplacement a été tenu secret, Paris Jackson récupère depuis, bien tranquillement, loin des regards et surtout loin de la pression issue de ce procès.
Car pour Debbie Rowe, la raison d'un tel désespoir n'est pas à chercher bien loin : depuis la mort de son père, survenue le 25 juin 2009 des suites d'une surdose de Propofol (administrée par le Dr Conrad Murray, condamné pour homicide involontaire et qui devrait sortir de prison bientôt, au grand dam du clan Jackson), l'adolescente est tout simplement inconsolable. "Elle est dévastée. Elle n'a plus de vie, elle n'a pas l'impression d'avoir encore une vie," a-t-elle assuré, précisant au passage être en contact permanent avec Paris depuis sa tentative. Il faut dire que les deux femmes s'étaient fortement rapprochées il y a quelques mois et avaient enchaîné les sorties jusqu'au jour où.
Si elle précise ne témoigner en faveur d'aucun camp, le fait est que les éléments apportés par Debbie Rowe étayent la thèse d'AEG, selon laquelle Michael Jackson était en réalité accro aux drogues de longue date, c'est à dire bien avant que le Dr Murray ne soit engagé. Mercredi 14 août, celle qui se consacre désormais aux chevaux ne mâchait d'ailleurs pas ses mots au sujet des anciens praticiens attitrés de Michael Jackson qu'elle qualifiait volontiers "d'abrutis".
Bref, dans la farouche bataille que constitue ce feuilleton juridique, difficile de déterminer qui finira par l'emporter. Ce qui est certain c'est que le verdict n'est pas près d'être rendu puisqu'il a été annoncé que les juges ne commenceront les délibérations que vers la fin du mois de septembre prochain.