Grand amateur de surprises, Jean-Paul Gaultier nous a réservé un bien joli cadeau lors de son défilé parisien, qui s'est déroulé samedi 5 mars dans la soirée.
Après avoir invité Arielle Dombasle ou encore Beth Ditto à fouler son podium, il a cette fois demandé à Valérie Lemercier de jouer les mannequins d'un jour. Défi complètement relevé pour la sublime comédienne qui était sans doute la plus sexy de la soirée des César et qui a joué le jeu de "l'anti-jeunisme" à merveille !
Explications : pour cette nouvelle collection, le créateur français a voulu faire passer un message clair : marre des mamans qui s'habillent comme leur fille de 20 ans, retour aux classiques donc et moumoute en forme de chignon gris obligatoire pour incarner la bourgeoise sans âge qui déambulait sur le podium.
Et pour admirer le show de Valérie, la fille de Lionel Richie a fait le déplacement. Nicole Richie, ancienne jet-setteuse reconvertie en styliste de talent (et en maman exemplaire de Harlow, 3 ans, et Sparrow, 1 an et demi), se fait pourtant rare aux défilés mais a tenu à assister à celui de JPG, connu à travers le monde pour sa mode anticonformiste. Arrivée dans une tenue de sa propre collection, Nicole Richie a pris place parmi les happy few et n'a pas manqué de saluer son ami Kanye West, décidément bon élève assidu lors de cette semaine de la mode. Un show grandiose, orignal et durant lequel la belle comédienne Anna Sherbinina a également fait sensation, tout comme le mannequin homme-femme Andrej Pejic, qui continue d'attirer tous les regards sur le catwalk...
L'automne/hiver 2011/2012 vu par Jean-Paul Gaultier
Les mannequins s'effeuillaient sur le podium pour laisser place, sous leur tenue, à d'autres associations toujours plus originales. La femme Gaultier est forte, dynamique, et ne suit pas la mode. Elle la fait. La fourrure est de nouveau au centre des collections et les quelques militants anti-fourrure qui ont fait le déplacement n'auront pas empêché les plus belles pièces de circuler. La collection est dominée par des couleurs sombres, les mannequins flottent sur le podium coiffés d'une perruque néo-bourgeoise et les couleurs franches tranchent avec les matières brillantes, qui dynamisent cette ligne un peu triste. Aidé par une bande son rétro (des années 1960 avec quelques interventions de Delphine Seyrig), Jean-Paul Gaultier a fait passer son message : "redessiner une image dans les mémoires avec des matériaux et des effets d'aujourd'hui". Et ce, à l'aide de "clichés d'élégance un peu passéistes".